Mes coups de cœur lors du salon Millésime Bio
21e édition de Millésime Bio, salon mondial des vins biologiques
Côté exposants : 787 exposants, tous certifiés bio. 12 nationalités au total, avec une prédominance de la France, de l'Espagne et de l'Italie.
Côté visiteurs : Plus de 4 200 visiteurs accueillis, dont 20% d'étrangers (majoritairement européens)
[source : communiqué de presse suite au salon Millésime Bio 2014]
C'était la 1ère fois que je faisais ce salon et, après Découvertes en Vallée du Rhône l'année dernière, c'était mon 2ème "gros salon" (je mets des parenthèses car ça reste un petit salon en comparaison de Vinexpo à Bordeaux ou de Vinisud qui avait lieu un mois plus tard à Montpellier).
Pour une 1ère fois, j'en suis revenue très satisfaite. A posteriori, je me dis même que j'aurais gagné à y passer un peu plus de temps car il y avait beaucoup de belles choses à découvrir ou redécouvrir.
Globalement, le salon était plutôt bien fichu et j'ai particulièrement apprécié le fait que tout le monde soit logé à la même enseigne, avec le même espace dédié à chaque domaine.
Malgré sa taille (quand même près de 800 exposants), Millésime Bio reste à mes yeux plutôt convivial. Il y a du monde mais on peut déguster sans se faire bousculer et on peut prendre le temps de discuter avec les producteurs présents, ce qui est très appréciable. Ici et là des tables et des chaises permettent aussi d'échanger au calme ou tout simplement de s'asseoir un peu et de souffler.
Au final, je me retrouve assez dans le billet qu'avait rédigé Guillaume Deschamps sur son blog "Découverte Vins" suite à l'édition de l'année dernière.
Seul reproche peut-être : le manque de prises accessibles pour recharger téléphone, tablette ou ordinateur.
Voilà pour l'aspect pratique.
Côté vin, je n'ai clairement pas eu le temps de passer à tous les stands que j'avais listés, mais j'ai quand même pu déguster pas mal de choses donc je vous propose de revenir sur mes coups de coeur et découvertes lors de ce Millésime Bio 2014.
Gros coup de coeur pour la Loire
La Loire est certainement la région qui m'a le plus séduite, et même épatée, lors de cette escapade montpelliéraine.
Tant de coups de coeur parmi les vins que j'ai pu déguster, à Millésime Bio comme pendant les OFF, justifie vraiment que je m'y attarde plus à l'avenir. C'est définitivement une région viticole que j'adorerais découvrir plus amplement, donc il va falloir que je m'y organise un petit "very wine trip" cette année ou l'année prochaine.
En attendant, voici les domaines que je retiens de mes dégustations à Millésime Bio.
Chez Patrick Baudouin, je retiendrai d'abord l'homme que j'ai trouvé adorable et passionnant. Et dans sa gamme, les blancs et les liquoreux à base de chenin m'ont vraiment bluffée par leur finesse et leur complexité !
Je connaissais déjà le rosé du domaine Vacheron (découvert une fois de plus chez François Trauque à L'Envie, place des Carmes) et j'avais déjà eu l'occasion de goûter un blanc, mais je ne connaissais pas toute la gamme. Franchement, je crois que j'ai aimé tous les vins de ce domaine, tant en rouge qu'en blanc. Il y a dans ces vins de la fraîcheur mais aussi de l'élégance et de la subtilité qui en font à mes yeux de grands vins. Gros coup de coeur notamment pour la cuvée Le Paradis.
Là encore, j'avais découvert l'un des rouges du domaine à Toulouse, lors de l'inauguration de la cave Lacrima Vini place Saint-Georges (une cave que j'aime bien et dont je vous reparlerai à l'occasion).
Mon passage sur le stand de Béatrice et Pascal Lambert m'a confortée sur la qualité des vins de ce domaine, notamment en rouge. Sans compter que là encore, on a affaire à des vignerons très accueillants, ce qui ne gâche rien. Et puis quand on a une cuvée qui porte presque mon prénom, on ne peut pas être foncièrement mauvais !
Romain Paire du Domaine des Pothiers était l'un de mes passages obligés car à force d'en entendre parler ici et là, j'avais vraiment envie de pouvoir goûter ses vins. C'est désormais chose faite et le verdict est sans appel : c'est bon, et même très bon ! Un jeune vigneron à suivre assurément !
Last but not least : les vins du Domaine Fouassier, à Sancerre, dont j'ai particulièrement apprécié les blancs. Du côté des rouges, l'Iconoclaste m'a bien plu aussi dans la catégorie facile à boire.
Un Château...à Bordeaux
Du côté de Bordeaux, je n'ai dégusté qu'un seul domaine, mais cela a suffi à mon bonheur.
J'avais découvert et adoré la cuvée Emilien, en rouge, du Château le Puy. A tel point, que j'avais décidé d'acheter un magnum de ce vin pour accompagner notre repas de Noël.
Quand j'ai vu que ce domaine était présent à Millésime Bio, je me suis précipitée sur le stand. Et là j'ai découvert la cuvée Barthélemy. Un seul mot : grandiose !
Depuis que je sais grâce à Sandrine de la PinardotheK qu'ils font aussi du blanc (non présenté à Millésime Bio), je me dis qu'une visite à Bordeaux s'impose !
Découvertes et retrouvailles du côté de la Vallée du Rhône
Après Bordeaux, direction la Vallée du Rhône, avec une découverte et 2 retrouvailles.
Je ne connaissais le domaine Gourt de Mautens de Jérôme Bressy que de nom mais j'en avais déjà entendu beaucoup de bien. Sur le stand j'ai pu goûté un très beau rosé (vinifié comme un blanc), un très joli blanc et des rouges que j'ai trouvés intéressants mais trop jeunes à mon goût. Belle découverte en tout cas que ce domaine !
Du côté des retrouvailles, j'ai redégusté avec plaisir les vins du domaine de La Guicharde et ceux de Montirius. 2 domaines rencontrés lors du Vinocamp Rhône.
Balade en Savoie avec le super Savoyard, Franck Merloz
Ayant eu la chance de croiser Franck Merloz dans les allées de Millésime Bio, j'ai eu droit à une balade en Savoie à travers la découverte de quelques uns des vignerons présents sur le salon, à savoir le Domaine Giachino, le Domaine Cellier des Cray et le Domaine Saint-Germain. L'occasion de déguster de jolis blancs, mais aussi des rouges très intéressants, prouvant une fois de plus, pour ceux qui en douteraient encore, que les vins de Savoie ne sont pas que des vins de raclette !
Le Languedoc
Et parce qu'il aurait été dommage d'aller à un salon à Montpellier sans goûter des vins du Languedoc, place maintenant à mes coups de coeur languedociens.
Je vous ai parlé du Chemin de Moscou du Domaine Gayda dans ma dernière participation aux Vendredis du Vin, mais dans la gamme proposée par ce domaine, mes cuvées préférées sont les cuvées Figure Libre. Des cuvées aux accents ligériens puisque l'une est composée de chenin et l'autre de cabernet franc.
Le vignoble du Loup Blanc, encore un domaine dont l'une des cuvées avait été évoquée lors d'une de mes participations aux Vendredis du Vin. Millésime Bio m'a donné l'occasion de faire connaissance avec les autres cuvées du domaine et comme pour Vacheron, j'ai presque tout aimé chez eux. Avec un gros faible pour le Méchant Loup, en 100% carignan !
A propos de carignan, j'en profite pour vous dire quelques mots sur la conférence sur le carignan animée par Michel Smith à laquelle j'ai assisté.
L'occasion d'en apprendre un peu plus sur ce cépage qui me séduit de plus en plus. Petit aperçu à travers quelques uns de mes tweets pendant la conférence.
"Le #carignan est très beau au naturel" conférence sur le carignan à #millesimebio
— Maïlys (@verywinetrip) January 29, 2014
Le #carignan est très régulier, résiste très bien au vent et s'adapte à de nombreux terroirs selon @PourleVin conf. carignan #millesimebio
— Maïlys (@verywinetrip) January 29, 2014
Pour accords mets/vins avec #carignan rouge : mets puissants & gibiers avec vins jeunes/ viandes rouges juteuses & grillades avec vins vieux
— Maïlys (@verywinetrip) January 29, 2014
#carignan blanc très intéressant, vieillit très bien (notes grillées et fumées). S'accorde bien avec viandes blanches, sauces crémées
— Maïlys (@verywinetrip) January 29, 2014
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette conférence, vous pouvez lire cet article de Terre de Vins.
Sachez par ailleurs qu'il existe désormais une association dédiée au carignan. Pour en savoir plus, c'est par ici : www.carignan-renaissance.fr
Belle découverte en Espagne
Je finirai cet aperçu de Millésime Bio par un vin espagnol.
Je dois bien l'avouer, je connais très mal les vins espagnols. Aussi, quand l'un de mes contacts sur Facebook m'a proposé de venir sur son stand pour découvrir ses vins, j'ai accepté volontiers.
Et grand bien m'en a fait, car c'est avec plaisir que j'ai découvert ces vins issus de la région de La Rioja Alta. Dans la gamme présentée par les Bodegas Moraza, j'ai particulièrement apprécié le côté floral et la fraîcheur du blanc (non présent sur la photo car il n'avait pas encore d'étiquette) et en rouge, le crianza m'a séduite.
Pour résumer, Millésime Bio 2014 était un bon cru, plein de belles rencontres et de découvertes, donc je pense que je reviendrai !
Des bulles vivantes pour toi, Anne Graindorge...
[Mise à jour du 05 avril]
J'avais initialement publié ce billet le 15 mars, puis je l'avais supprimé par respect pour la douleur des proches qui se sont trouvés submergés de messages sur les réseaux sociaux, y compris d'inconnus. Je ne doute pas que ces messages partaient la plupart du temps d'un bon sentiment mais je comprends aussi la réaction des proches d'Anne car l'amplification apportée par les réseaux sociaux, le côté un peu "voyeuriste" et l'impression de ne rien contrôler est difficile à gérer, encore plus quand on est dans la peine. Dans ces moments, et je le sais pour l'avoir vécu plusieurs fois, on a surtout besoin de silence et de temps. C'est pourquoi j'ai préféré supprimé cet hommage du blog pendant quelque temps.
Si je republie ce message aujourd'hui, c'est surtout pour relayer une jolie initiative, en lien avec cette triste nouvelle. Je vous invite à découvrir de quoi il s'agit sur le blog de Sandrine de La PinardotheK et, si le coeur vous en dit, à y contribuer. Voici le lien : http://lapinardotheque.wordpress.com/2014/03/28/le-vin-danne/
Trouver les mots...Rien n'est plus dur pour moi quand je me retrouve confrontée à cette situation que je ne connais que trop bien...Le soutien compte, c'est certain, mais il peine à apaiser cette douleur qui s'insinue en nous, cette colère, cette incompréhension...
Et pourtant, aujourd'hui j'avais tout de même envie d'essayer de les trouver ces mots pour rendre hommage à celle qui nous a quittés trop tôt.
Il est des gens dont la rencontre ou le contact change votre vie. Des gens qui transpirent la vie par tous leurs pores et qui vous transmettent leur énergie même quand vous ne faites que les frôler.
Anne Graindorge était comme ça.
Je n'ai pas pu la rencontrer "en vrai", je n'ai pas eu le plaisir de trinquer et de rire avec elle...Un rendez-vous manqué dans la Loire qui lui était si chère et qui aujourd'hui prend tout son sens...
Et pourtant, aujourd'hui j'ai l'impression de perdre une amie...
C'est étrange cette impression d'être si proche et de partager tant de choses avec quelqu'un avec qui vous n'avez échangé que virtuellement. Pourquoi tes mots, ta voix, résonnaient-ils tellement en moi? Je ne le saurai jamais. Mais ce que je sais c'est que ces petits mots posés ici et là resteront présents en moi. Et à chaque vendredi du vin, puisque c'est par là que nous nous sommes "rencontrées", j'aurai une pensée pour toi qui véhiculais si bien ce que le vin représente pour moi : de l'amour, du partage, des hommes, de la passion, du vivant !
Hier mes yeux étaient embués de larmes mais aujourd'hui, pour te rendre hommage et pour célébrer ce que tu représentais, j'ai envie de célébrer la vie.
Ce sourire, ces yeux rieurs, cette voix enjouée...toutes ces choses de toi que je vois circuler depuis hier...tout est criant de joie de vivre et de passion.
Alors aujourd'hui j'ai ouvert des bulles venant de la terre que tu défendais si bien. Des bulles pleines de vie comme toi. Et je les ai bues dans le verre du "Vin de mes amis" comme un pied de nez au destin qui n'a pas voulu que cette amitié "virtuelle" se développe.
En sentant ces bulles courir sur ma langue, j'ai eu envie de sourire, puis de rire à gorge déployée...Je t'ai vu courir dans les vignes, croquer à pleines dents dans ces grappes qui te tendaient la main, chanter et rire...Puis te retourner et nous sourire avec un clin d'œil, comme une invitation à te rejoindre quand le temps sera venu.
« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » comme tu le disais si bien.
Anne, je te donne rendez-vous là-haut pour te raconter toutes ces bouteilles qui m'auront fait vibrer, tous ces vignerons qui m'auront marquée, toutes ces dégustations qui m'auront fait penser à toi...
D'ici-là je te confie ceux que j'ai perdus. Ils aiment le vin alors j'aimerais que tu leur en parles, que tu leur racontes ta Loire, ton amour du vin...avant que nous ne puissions trinquer tous ensemble un jour...
Ciao ma belle !
Liebster Award
Voilà, j'ai été taguée pour le Liebster Award...non pas une, mais deux fois...Les responsables : Olivier (Le blog d'Olif) et Guillaume (Découverte vins).
En général, je n'aime pas les chaînes, mais comme j'aime bien lire ces messieurs, j'ai décidé que j'allais faire un effort et participer.
Liebster Award késako ? "Award" ok, je comprends, mais "Liebster" ? Je ne parle pas un mot d'allemand (côté langue étrangère, moi je préfère la langue de Shakespeare et les langues latines que sont l'italien et l'espagnol, chacun son truc) donc je ne saurais vous donner la traduction exacte de ce mot. Mais le principe c'est de mettre en avant des blogs qu'on aime bien.
Chaque participant doit respecter les "règles" suivantes :
- révéler 11 informations sur lui-même.
- répondre aux 11 questions posées par la personne qui l'a tagué.
- poser à son tour 11 questions à 11 autres blogueurs “qui ont moins de 200 fans sur les réseaux sociaux” - cette règle-là n'est pas vraiment respectée puisque j'ai été taguée alors que j'ai plus de 200 fans (mais ça ne doit pas vous empêcher de venir faire un tour sur la page Facebook du blog ;)).
Donc je vais taguer des blogs sans aller chercher le nombre de fans qu'ils peuvent avoir, et vous ferez comme si.
- mettre sur son blog un lien vers le blog des "nominés" et les informer de leur nomination.
- informer le blogueur qui l'a liebsté qu'il a passé le témoin.
Voilà pour le côté théorique de la chose, passons à la pratique.
11 informations sur moi
1/ J'habite à Toulouse depuis 3 ans mais je suis et je reste lyonnaise jusqu'au bout des ongles.
2/ Je parle italien et j'ai vécu 5 mois à Milan, mais je suis une bille en vins italiens.
3/ Je suis tombée amoureuse de San Francisco la première fois que j'y suis allée et je rêve de pouvoir y retourner (et pourquoi pas d'y habiter un jour !).
4/ J'ai participé à 2 comédies musicales pendant mes études.
5/ J'ai beau vivre à Toulouse, je ne suis toujours pas allée voir un match de rugby et je ne regarde pas non plus les matchs à la TV (pas taper !).
6/ Je continue de demander un "pain au chocolat" à la boulangerie.
7/ J'adore la photo et je pourrais passer des heures à surfer sur Flickr, Pinterest et Instagram.
8/ Je suis la reine autoproclamée du cheesecake.
9/ Je connais certaines chansons Disney par cœur.
10/ Je suis fan des séries politiques américaines (The West Wing, House of Cards, Scandal...).
11/ Je peux manger le gorgonzola/mascarpone à la petite cuillère.
Les 11 questions posées par Olivier
1/ Quand on te dit "jaune", tu penses plutôt à la Marque, au péril, au rire, au Pastis ou au vin? Les quatre premières mentions sont inutiles et éliminatoires.
Poularde de bresse au vin jaune accompagnée de morilles, mon repas typique d'anniversaire !
2/ Ploussard ou poulsard, qu'est-ce qui est le plus important?
Moi je préfère le Trousseau.
3/ En dehors du Jura, est-ce que tu penses vraiment qu'il existe des vins intéressants?
Comment, il existe des vins en dehors du Jura ?
4/ Tu préfères voir écrire soufre avec un seul ou deux "f"?
Ca dépend si j'ai ou non envie d'avoir mal à la tête.
5/ Est-ce que tu peux citer les dix crus du Beaujolais sans en oublier un seul? Si oui, passe à la question suivante. Si non, lequel as-tu oublié?
J'en ai oubliés au moins 3 !
6/ Dessine-moi un mouton.
Je préfère les rébus d'Eva !
7/ Si Bordeaux était une couleur, laquelle serait-elle?
Du blanc.
8/ C'est comment, déjà, le nom de ton blog?
Very Wine Trip. Comme Very Bad Trip mais avec du vin parce que c'est quand même plus sympa !
9/ Plus que 3 questions, mais, là, j'ai un blanc. Répond ce que tu veux, alors, il n'y en aura pas (de question).
Souaf !
10/ Sur quoi d'autre que le vin serais-tu capable de bloguer?
La bouffe ! Parce que boire et manger, c'est la base non ?
11/ Si les Liebster awards n'existaient pas, faudrait-il les inventer?
Je peux faire appel à un ami Jean-Pierre ?
Les 11 questions posées par Guillaume
1/ Pour être original : pourquoi ton blog ?
Parce que le vin c'est encore mieux quand c'est partagé.
2/ Quel est ton livre préféré, et pourquoi ?
Difficile d'en choisir un seul...Les bouquins de Tolkien et d'Anne Rice car j'aime lire en anglais et car j'apprécie leurs univers et leurs personnages.
3/ Jimi Hendrix ou Jimi Hendrix ?
John Coltrane !
4/ Quel est ton film préféré avec ou par Clint Eastwood ?
L'Evadé d'Alcatraz, autant pour Clint que pour San Francisco.
5/ Pourquoi le vin ? ou pourquoi pas le vin ?
Parce que ! (avec la voix du type d'Orangina Rouge)
6/ Dessine-moi un mouton.
Copieur !
7/ Quel pays aimerais-tu visiter en priorité ?
L'Egypte. Je rêve d'aller voir les pyramides et de faire une croisière sur le Nil.
8/ Lard ou cochon ?
Je suis lyonnaise donc la charcuterie est mon amie.
9/ C’est quoi la taille parfaite ?
Magnum !
10/ Tu ouvres quelle(s) bouteille(s) ce soir ?
Un blanc, de Bourgogne ou de Bordeaux, pour changer, mais je ne sais pas encore lequel.
11/ Comment gères-tu au quotidien le fait que j’ai toujours raison ?
Je pense à certaines photos ayant circulé sur les internets...Hu hu hu...
Mes questions aux blogueurs nominés
1/ Si tu devais résumer ton blog en 3 mots, ça serait...
2/ Ta chanson préférée du moment ?
3/ Sucré ou salé ?
4/ Ton dernier coup de cœur vin ?
5/ Fromage ou charcuterie ?
6/ Ton film culte ?
7/ Si tu devais partir vivre à l'étranger, où aimerais-tu aller ?
8/ Niellucciu ou Vermentinu ?
9/ Ton livre préféré ?
10/ PC ou Mac ?
11/ Si tu m'invitais à dîner chez toi, quel plat me cuisinerais-tu ?
Et les nominés sont...
Et parce qu'il n'y a pas que le vin dans la vie, j'ai aussi décidé de "nominer" quelques blogs gourmands made in Toulouse dont les auteurs ne crachent pas sur un bon verre de vin :
Allez, à vous de jouer !
Le compte-rendu des #VDV63
“ L’éloge de la patience ”. Voici le thème que j'avais proposé pour le 63ème opus des Vendredis du Vin. Un thème assez inattendu de la part d'une impatiente telle que moi, mais qui semble avoir inspiré la communauté des vendredistes. Je ne vais pas tester plus longtemps les limites de votre patience, place au compte-rendu des VDV #63 !
Commençons par Boris Politi, que j'ai accueilli sur le blog pour l'occasion. Dans son billet, Boris nous avoue qu'il est impatient et nous dévoile les stratégies qu'il a dû mettre en place pour gérer au mieux cette impatience dans le domaine du vin.
D'impatience, il en a aussi été question dans la participation de Sylvie Cadio sur Facebook. Comme Sylvie n'a pas de blog, je vous livre ci-dessous le texte qu'elle a publié sur la page des Vendredis du Vin :
La patience ? Non, non et re-non ! Je sais, plus qu'une qualité c'est même une vertu. Je n'ai pas ça en rayon. La patience c'est un truc qui pour s'apprivoiser demande du temps. Et pour l'apprivoiser, curieux paradoxe, faudrait se faire violence : ne dit-t-on pas « s'armer de patience » ? Eh bien je n'ai pas d'arme. D'aucune sorte. A moi l'impatiente qui veut tout et tout de suite, à moi qui fais tout dans l'urgence et au dernier moment pour que monte la salvatrice pression, le mot « patience » est une torture rien qu'à le prononcer. Mais je sais gré à tous les vignerons qui en ont eux, de la patience. Une vie entière pour « faire », et quelques minutes à moi pour « défaire ». Certes je suis capable d'attendre pour ouvrir une bouteille qu'elle ait sa majorité, qui heureusement n'est pas toujours à 18 ans. Mais aussitôt que je l'ai choisie, sortie de son casier, y a pas de temps à perdre. Je l'ouvre, je me verse juste ce qu'il faut pour voir à quoi ça ressemble, et ensuite je bichonne en carafant s'il en est besoin (et c'est dans 90% des cas le mieux de carafer). Ah merde, elle est où la carafe « kivabien » ? patience, patience, on ne s'énerve pas, elle doit bien être quelque part... bon ben en attendant que la mémoire me revienne je vais regoûter un peu, hein ! De sorte qu'il peut arriver à un vin d'être bu totalement sans jamais avoir eu le temps d'être carafé...
Sylvie reconnaît donc être impatiente.
Tout comme Isabelle Perraud (domaine des Côtes de la Molière) qui admet volontiers son manque de patience dans le vin. Elle aime "les vins jeunes...les fruits gourmands...la vivacité" et même quand il s'agit de ses vins, elle n'a pas besoin pour les apprécier de faire preuve de la patience qu'elle préconise pourtant à ses clients.
Si l'on en croit Nicolas de Rouyn (Bon Vivant), la patience n'est pas non plus le fort de Régis Franc, dont il a choisi de nous brosser le portrait pour ces VDV #63. Un impatient qui produit depuis quelques années du vin dans les Corbières, au domaine Chante Cocotte.
Serait-ce aussi l'impatience qui a poussé Sandrine Goeyvaerts (La PinardotheK) à nous livrer son billet dédié aux Vendredis du Vin dès jeudi soir ? Un billet où elle nous raconte ses débuts de caviste et sa première prise de risque avec les vins d'un vigneron du Languedoc pour lesquels elle avait eu un coup de coeur absolu.
Si Sandrine a dégainé son billet plus vite que Lucky Luke, elle a été suivie de près par Yann Dereu (Ah le vin). Dans son billet, Yann conclut en invitant ses lecteurs à choisir les vins à servir en fonction du plat mais aussi en se demandant si c'est ou non le bon moment pour ouvrir la bouteille. Pas toujours facile de déterminer ce "bon moment"...
Guillaume (God Bless Bacchus) a trouvé la solution : avoir plusieurs exemplaires de la même bouteille pour pouvoir concilier l'impatience de goûter et le besoin d'attendre. Pour sa première participation aux Vendredis du Vin, c'est dans la Loire qu'il a choisi de nous emmener avec un Chinon du Domaine de la Marinière de Boris Desbourdes.
La Loire est aussi à l'honneur sur le blog Bonum Vinum de Jacques Péneau. "Le Muscadet est-il patient ?" Voici la question que se pose Jacques. Je vous laisse découvrir sa réponse sur son blog.
La Loire toujours avec Anne Graindorge qui nous revient après une petite absence. Pour son retour dans les Vendredis du Vin, c'est un vin du Domaine Amirault sis au Clos des Quarterons sur l'appellation Saint-Nicolas-de-Bourgueil qu'elle a choisi de mettre en avant.
Après la Loire, place au Jura !
J'attendais Olif sur le vin jaune, et c'est finalement un autre Olivier, Olivier Zavattin (Le Blog du Caveau du Sommelier by Oz), qui a évoqué ce vin que j'aime tant. Un vin jaune de 1864...Ça laisse rêveur...
David Farge (Abistodenas) a lui aussi choisi de nous emmener sur les terres jurassiennes à l'occasion de ces VDV #63 avec une bouteille de Jean-François Ganevat. Une bouteille avec "une histoire bien enracinée dans les contours de cette éloge du temps qui passe", qu'il oppose au "zapping insipide des Neknominations".
Le Jura a décidément eu beaucoup de succès lors de cette 63ème édition, puisque c'est un "Pet'Nat" jurassien de Philippe Bornard qui a séduit Fred Truchon (Vortex du Gosier) et qui le contraint aujourd'hui à s'armer de patience...pour cause de rupture de stock !
Le Languedoc a également été à l'honneur pour cette 63ème édition des Vendredis du Vin grâce au domaine Clos Romain, évoqué par plusieurs de nos participants.
C'est en effet le Clos Romain qui a inspiré Olivier Lebaron (Showiniste).
Un domaine également cher au coeur de Gérard Garroy (Vins Coeurs) et dont il aime énormément la cuvée "Patience".
Une cuvée qu'Olivier Grosjean (Le blog d'Olif) a quant à lui savourée dans le millésime 2008, premier millésime de Céline Beauquel.
La cuvée Patience est enfin l'une des bouteilles choisies par Franck Kukuc pour illustrer sa petite participation sur Facebook aux Vendredis du Vin. Je vous livre ci-dessous ses quelques mots :
Ce ne sera qu'un clin d'oeil comme un instant en suspension au goût d'éternité.
Un jour prochain, je l'espère, viendront les mots. A la croisée des chemins, lorsque les choses ne sembleront pas être ce qu'elles sont, l'esprit et l'âme verront plus loin. Patient alors je serai et en parfait accord avec les vins qui auront attendu leur heure, j'agirai assagi. Calme et serein.
Nathalie, Michel et Daniel se sont eux retrouvés sur le chemin de la gourmandise puisqu'ils nous ont tous les trois parlé de vins et d'accords en cuisine.
Nathalie Merceron (Côte-du-Rhône News) est allée du côté de Rasteau pour nous raconter l'histoire du Rasteau VDN ambré du domaine des Escaravailles. Un Rasteau qu'elle a marié à un baba au sirop de cardamome, crémeux banane, sauce caramel pour un accord tout en subtilité.
Michel Smith (Pour le vin) nous raconte quant à lui le mariage inattendu du Rancio sec avec une spécialité japonaise baptisée «Cha No Ka», une langue-de-chat au thé vert Okoicha (Matcha) de Kyoto.
Daniel Sériot (Journal d'un passionné de la rive droite) enfin, nous explique, à travers quelques exemples d'accords qui nous donnent l'eau à la bouche, que "la cuisine et le vin sont des jeux de patience... et de récompense."
"La patience d'attendre LE plat idéal", voilà ce dont nous parle notamment Tom Delanoue (1098.fr) en prenant l'exemple de ce Dom Ruinart 1990 qu'il a retrouvé 6 ans après l'avoir goûté pour la première fois et qui s'est révélé sur une marmite de purée aux truffes. Mais il y a aussi selon lui la patience d'attendre le moment idéal, celui où sont présents les gens que l'on aime.
Guillaume Deschamps (Découverte Vins) a choisi de son côté de nous "conter une anecdote concernant un autre type de patience, celle de la bouteille déjà ouverte." Comme quoi, oublier une bouteille quelques jours après ouverture peut parfois réserver de bonnes surprises...
Catherine (Une femme des vins) a pour sa part eu envie de nous présenter un type de vin que l'on n'a pas l'habitude d'attendre : un rosé, et plus exactement un Côtes du Rhône rosé La Pialade du millésime 1991.
Comme à leur habitude, les membres du groupe des Brusseleirs, sous la plume ce mois-ci d'Arristo Bomba, nous ont donné envie en décrivant leur dégustation organisée pour coller au thème du mois, avec pas moins de 7 vins.
Marie (Drink a beat) a quant à elle choisi pour illustrer le thème de la patience de nous parler de l'édition limitée lancée par Perrier-Jouët pour son bicentenaire.
Si Gérard Garroy a décidé de nous faire son « samedi du vin du vendredi », il n'est pas le seul "retardataire" à avoir tester ma patience ;)
Première participation arrivée un peu après les autres, pour cause de décalage horaire : celle d'Alain P. du blog Hippovino en direct du Québec. Et c'est du Sud-Ouest qu'il est question, et plus particulièrement des vins de Cahors, "des vins pour les patients".
Pour se faire pardonner son retard, Eric Leblanc (Le p'tit blanc sans col) nous a "amené le dessert" avec un moût partiellement fermenté issu de raisins passerillés du Domaine de la Marfée portant le doux nom de "Sugar Baby Love".
Véronique Attard du domaine Mas Coris a pris son temps pour nous raconter son quotidien de vigneronne où la patience est omniprésente. Elle nous parle ainsi du temps des vignes, "un temps où les mains sont les aiguilles de cette horloge", mais aussi de "la patience d'après vigne", celle du vin, qu'elle compare à la "patience d'un parent attentif à ses enfants".
Après être allé puiser dans sa mémoire une dégustation verticale de Château de Suronde, Philippe Rapiteau (La Pipette aux quatre vins) questionne quant à lui notre confiance au temps en évoquant ces bouteilles à côté desquelles on passe pour les avoir attendues trop longtemps mais aussi celles qui dès leur ouverture nous laissent à penser qu'elles auraient pu patienter encore un peu.
Notre dernier retardataire, Antoon Laurent (The Wine Patriot), s'interroge lui aussi sur la patience nécessaire pour qu'un vin arrive à son apogée, tout en admettant que cette dernière est subjective. Pour illustrer cet éloge de la patience, c'est finalement un Château d'Yquem qu'il a choisi car il représente à ses yeux "le cru qui peut se permettre la patience absolue".
Si c'est un Chemin de Moscou qui m'a fait choisir le thème de la patience pour ces VDV #63, Yquem est l'un des vins que j'évoque aussi dans mon billet, aux côtés d'autres vins de Bordeaux et de Champagne.
Voilà, je crois que j'ai réussi à faire le tour de toutes les participations. J'espère que je n'ai oublié personne mais si c'est le cas, n'hésitez pas à me faire signe !
Pour ma première en tant que présidente, j'ai été ravie de vous voir aussi nombreux à répondre présents et j'ai pris énormément de plaisir à vous lire. Alors je crois que pour conclure cette 63ème édition des Vendredis du Vin je n'ai qu'une chose à dire : un grand merci à toutes et à tous !
Et maintenant, je vous laisse entre les mains de Doc ADN, du blog Escapades. Encore un peu de patience, et il ne devrait pas tarder à vous dévoiler le thème pour sa présidence des Vendredis du Vin 64e du nom...
P.S : on a aussi parlé des Vendredis du Vin sur le blog de France3 Midi-Pyrénées dédié au numérique !
#VDV63 : la patience...ou l'art d'espérer
J'ai beau avoir choisi le thème de ces VDV #63, en tant que présidente éphémère des Vendredis du Vin, j'ai tout de même eu des difficultés à trouver le sujet de ma participation. Une raison toute simple à cela : je ne suis pas patiente !
Je ne le suis pas dans la vie, et je ne le suis pas non plus pour tout ce qui a trait au vin. Dans ce dernier cas, j'ai quelques excuses. La première étant que je n'ai pas de vraie cave, mais seulement une petite armoire d'appartement, pas du tout adaptée pour faire vieillir des vins. La seconde excuse tient à mes parents et grands-parents qui n'en avaient pas non plus, donc je n'ai jamais eu l'habitude d'ouvrir de vieilles bouteilles en famille pendant mes jeunes années. Là, vous êtes sûrement en train de vous dire "Pourquoi diable avoir choisi ce thème si la patience n'est pas son fort ?"
Quand un Chemin de Moscou invite à la patience...
Tout a commencé avec un magnum de Chemin de Moscou du Domaine Gayda que l'on m'a offert à Noël. C'est un domaine que j'aime beaucoup, et une cuvée que j'apprécie également. Autant vous dire que j'avais des projets pour ce magnum dans un futur relativement proche. Mais ça c'était avant !
Avant de passer sur le stand du Domaine Gayda lors de mes tribulations à Millésime Bio et avant de discuter avec Vincent Chansault, le winemaker au domaine, de ses vins et de mon fameux magnum. Quand la personne qui est derrière le vin que vous aimez vous explique que ce dernier mérite vraiment qu'on l'attende encore quelques années (4-5 ans dans mon cas), vous avez du mal à faire la sourde oreille. Alors oui, j'aime ce vin, et pour l'avoir goûté dans ce millésime, je l'aime déjà tel quel. Sauf que voilà, à force de vouloir jouir trop vite du plaisir procuré par ce vin, je me suis rendue compte que je passais effectivement à côté de ce qu'il pourrait devenir, de son évolution vers plus de complexité. Une complexité qui pourrait potentiellement me séduire encore plus...
Faisons un parallèle en prenant l'exemple de Sean Connery (oui, oui, j'ai bien dit Sean Connery et non, je n'ai pas bu avant d'écrire ce billet, attendez que je vous explique !). Sean Connery donc, est à mes yeux l'exemple parfait de l'acteur que l'on jugeait séduisant "jeune", du temps des James Bond, mais qui est pour moi bien plus sexy et séduisant "vieux". C'est vrai qu'il n'a plus le physique (ni les muscles) d'un jeune premier. Il a des rides, les cheveux blancs...Un visage marqué par la vie en somme. Mais c'est justement ce vécu qui lui donne un ne sais quoi de plus qui le rend si charismatique à mes yeux. Pour un vin, j'imagine aisément que cela puisse être pareil.
J'ai donc décidé d'attendre (ou du moins, d'essayer d'attendre) mon Chemin de Moscou, en espérant qu'il vieillisse aussi bien que Sean.
Il me fallait donc trouver un autre sujet pour mon billet pour les #VDV63...
J'ai par conséquent essayé de me remémorer mes quelques expériences avec des vins de plus de 10 ans. Pas très compliqué, vu que ces expériences se comptent presque sur les doigts d'une main.
Patience et Bordeaux...
Il y a d'abord eu quelques vins de Bordeaux. Les Bordeaux font partie de ces vins que je ne commence à trouver intéressants que quand ils ont atteint un certain âge, pour ne pas dire un âge certain. Dans la jeunesse, je trouve qu'ils manquent souvent de finesse, d'élégance, de complexité. Mais il est vrai qu'en les attendant je ne doute pas que certains puissent au final me plaire.
J'ai par exemple eu l'occasion de goûter la Mission Haut-Brion en rouge dans 2 millésimes différents : un 1987 et un 2004. Eh bien, pour le coup, le 1987 m'a vraiment déçue. Je ne sais pas si c'est parce que j'en attendais beaucoup, parce que l'accompagnement en termes de mets ne convenait pas ou si tout simplement le vin avait été mal conservé, mais le moins que l'on puisse dire c'est que ce vin m'a laissée sur ma faim. C'est donc avec peu d'enthousiasme que j'ai ouvert plus récemment la bouteille du 2004. Et là, le charme a opéré comme par magie. J'ai apprécié ce vin, savouré sa complexité, même si je me suis aussi dit qu'il aurait pu être encore meilleur dans quelques années.
Je retiens aussi cette dégustation d'un Yquem 1998. Bon là, je n'en ai bu qu'une toute petite gorgée mais cela a suffi à me transporter. Une telle complexité dans ce vin ! Je suis convaincue que les liquoreux font partie de ces vins qui méritent d'attendre un moment en cave pour dévoiler toute la palette de leurs arômes. On les trouve souvent lourds, mais ce nectar qui a glissé sur ma langue était tout sauf lourd. Après tant d'années il avait réussi à conserver cette pointe d'acidité qui venait contrebalancer le sucre, et la richesse de ses arômes était incroyable (et pourtant je crois que 1998 n'est pas un grand millésime d'Yquem). Bref, il valait le coup d'attendre ! Et il va sûrement falloir que je m'arme de patience avant de pouvoir retremper mes lèvres dans ce vin...
Patience et champagne...
J'ai aussi eu l'opportunité de goûter 2 cuvées de champagne dans des millésimes un peu âgés : la Cuvée Cristal de Roederer 1994 et la Cuvée n°728 de Jacquesson.
Des styles différents, mais 2 cuvées qui ont su me prouver que le champagne vieillissait très bien et présentait des arômes vraiment intéressants en prenant un peu de bouteille.
Vauvenargues disait dans ses Réflexions et Maximes :
La patience est l'art d'espérer.
Bien qu'éternelle impatiente, j'aime bien cette idée.
Je vais donc tâcher de faire davantage preuve de patience dans le vin pour espérer découvrir les secrets que peuvent me réserver ces vieilles bouteilles oubliées au fond d'une cave...
Pour retrouver les autres participations à l'occasion des Vendredis du Vin, suivez les hashtag #VendredisduVin ou #VDV63 sur Twitter. Et rendez-vous dans quelques jours sur le blog pour le résumé de ces VDV #63, avec toutes les participations.