Ma première soirée SO Blogueuses
Bon aujourd'hui c'est le #GrenacheDay (il fallait bien que je le place, hein, "blog vin" oblige ;-)), donc vous avez le droit d'ouvrir une bonne bouteille à base de grenache en lisant ce billet, mais pour une fois je ne vais vous parler ni de vin ni de spiritueux.
Non, aujourd'hui je vais vous parler d'une soirée à laquelle j'ai participé mercredi, organisée par 8 blogueuses de choc regroupées sous le collectif "SO Blogueuses", j'ai nommé :
- Sysy - Sysy in the City,
Christelle - Voyage Féminin,
Sylvie - Le Coin des Voyageurs,
Floriane et Julie - Un Grain de Flolie,
Allye - Ma maison (Minha casa),
Misses Amicie - Amicie Factory,
Karine - Un K à part (Kafouillis).
Vous aurez compris que les drôles de dames au-dessus ce sont nos 8 SO Blogueuses en pleine séance photo.
Ces 8 blogueuses d'univers différents ont décidé de se regrouper pour organiser une soirée visant à faire se rencontrer les blogueuses et blogueurs de la région. Bon, concernant les blogueurs, je n'ai vu que quelques membres de la gente masculine pendant la soirée, et j'avoue que je me suis dit qu'ils devaient quand même se sentir un peu perdus dans cette ambiance résolument "girly".
En tout cas, les Wonder SO Blogueuses ont quand même réussi à réunir pas moins de 80 blogueuses de la région, ce qui est une belle performance.
Pour moi, ça a été l'occasion de retrouver Chantal du blog Enflammée, de rencontrer "IRL" comme ont dit des personnes que je connaissais via Twitter comme Lucie du blog Je veux tout goûter ou encore Nadine et Carole du blog Gourmandise sans Frontières mais aussi de faire la connaissance d'autres blogueuses très sympas comme Karine de We Toulouse, Laetitia de Ecosy maison (dont je n'ai pas réussi à trouver le blog), Aurore de La Mite Orange, Virginie de Cherry Chérie et Supamam.
De belles rencontres donc et une soirée vraiment très sympa grâce à nos 8 drôles de dames qui ont assuré un max et grâce aux sponsors (dont vous trouverez la liste complète sur le site) qui nous ont gâtées et chouchoutées tout au long de la soirée.
J'ai ainsi découvert les jolis gâteaux de Maman les p´tits gâteaux (pas mal du tout le mini cupcake au lemoncurd) et enfin pu goûter les burgers et autres délices de La Cook Mobile.
Côté boisson, Le Mas de Grouze fournissait le vin, Elite Naturel les jus et Kusmi Tea le thé.
Mais il y avait aussi un bar à ongles Essie (manque de bol, pour une fois j'avais les ongles déjà vernis), des bijoux en cuir Oliv.b, un atelier de fabrication de bijoux avec Fifi Jolipois (que j'ai zappé car je papotais)...Bref, des trucs de filles !
Ce que j'ai beaucoup aimé c'est le photobooth de Happy to See. Je vous aurais bien montré quelques photos de moi, mais au moment où je m'apprêtais à faire le pitre devant l'objectif avec quelques unes de mes camarades, les minis burgers de la Cook Mobile sont arrivés et j'avoue que j'ai reposé la fausse moustache pour aller les tester (oui je suis faible).
Les sponsors étant très généreux, il y avait aussi de beaux cadeaux à gagner pendant la soirée (dont un voyage au Maroc offert par FRAM) mais n'ayant jamais de chance au jeu, je n'ai rien gagné.
Je m'apprêtais donc à repartir bredouille, mais c'était sans compter sur nos super organisatrices qui avaient prévu un joli tote bag souvenir aux couleurs des SO Blogueuses, rempli de petits cadeaux.
Au final, j'ai vraiment passé une bonne soirée et fait de belles rencontres, donc je ne regrette pas.
Merci encore les SO Blogueuses pour votre énergie et votre bonne humeur et vivement la prochaine soirée !
L'Armagnac et ses secrets
Comme je le disais dans mon précédent billet, début septembre j'étais en Gascogne le temps d'un weekend pour tenter de percer le mystère de l'Armagnac.
Habitant à Toulouse depuis presque 3 ans maintenant, vous allez me dire qu'il était temps !
Le fait est que ça faisait un moment que j'avais envie d'aller découvrir ce coin et ce produit, mais voilà, étant souvent en vadrouille je n'avais pas trouvé le temps. J'ai donc sauté sur l'occasion en recevant l'invitation du BNIA qui tombait un weekend libre de tout engagement.
En début d'année, j'avais déjà eu l'opportunité de découvrir un peu le monde du Cognac lors d'un Vinocamp. En allant au pays de l'Armagnac, je me disais que j'allais forcément trouver beaucoup de similitudes avec ce que j'avais vu à Cognac, d'autant plus qu'on a souvent tendance à comparer ces 2 eaux-de-vie françaises. Eh bien, la première chose que je retiendrai de ce week-end, c'est que cette comparaison n'a pas vraiment lieu d'être car Cognac et Armagnac sont en réalité très différents.
Mais rentrons dans le vif du sujet.
Un peu de géographie
La zone de production de l'Armagnac s'étend sur 3 départements : le Gers , qui concentre la majorité de la production, mais aussi les Landes et le Lot-et-Garonne.
Sur cette zone, l'AOC Armagnac se divise en 3 sous-appellations qui correspondent à 3 terroirs différents, tant au niveau des sols que du climat :
- -le Bas Armagnac, à l'ouest, dont les sols sont constitués de "sables fauves" et qui bénéficie d'un climat océanique et de la plus forte pluviométrie. C'est là qu'on va trouver les eaux-de-vie les plus fruitées et délicates
-l'Armagnac-Ténarèze, au centre, fait de boulbènes et de sols argilo-calcaires. Ce terroir va donner des eaux-de-vie plus puissantes et plus aptes au vieillissement
-le Haut Armagnac, au sud et à l'est, qui bénéficie d'un climat plus méditerranéen et de sols calcaires et argilo-calcaires
[NB : les "haut" et "bas" n'ont rien à voir avec la qualité du produit, mais avec l'altitude des 2 zones]
A l'origine de l'Armagnac, il y a du vin
L'Armagnac, tout comme le Cognac, est une eau-de-vie de vin, donc son histoire commence dans les vignes.
Le vignoble couvre 14 000 hectares, dont seulement 4 800 sont en AOC aujourd'hui.
Si l'Armagnac est divers grâce à ses terroirs, il l'est aussi grâce à ses cépages.
Pour obtenir le vin qui va être transformé en eau-de-vie, pas moins de 10 cépages, blancs uniquement, sont autorisés dans le cahier des charges de l'AOC.
L'occasion pour moi de découvrir des cépages dont j'ignorais l'existence comme le Meslier Saint-François ou le Baco.
Dans les faits, sur les 10 cépages possibles, 4 sortent du lot et font figure d'incontournables :
- -l'Ugni Blanc, largement majoritaire depuis la crise du phylloxéra, qu'on retrouve aussi à Cognac, et qui va donner des vins acides, avec une faible teneur en alcool, parfaits pour la distillation
-le Baco, un cépage hybride de la région, résistant et donnant des eaux-de-vie très aromatiques mais aussi plus corsées et "sauvages"
-la Folle Blanche, le cépage historique de l'Armagnac pre-phylloxéra, aujourd'hui pénalisé par sa fragilité et sa grande sensibilité à la pourriture, mais qui donne des eaux-de-vie florales, fines et très élégantes
-le Colombard, davantage utilisé pour les vins IGP Côtes de Gascogne, qui va apporter une note épicée en fin d'assemblage
Lors de nos balades dans les vignes, j'ai été marquée par la hauteur de ces dernières, ce qui pour le coup m'a rappelé mon séjour à Cognac. Mais j'ai vite eu l'explication : les vendanges en Armagnac sont en grande majorité mécanisées, donc il faut adapter les vignes au passage des machines à vendanger.
Alambic armagnacais et distillation continue
Une fois les raisins récoltés, ils sont vinifiés de façon naturelle, le décret de l'AOC n'autorisant ni sulfitage (ajout de souffre) ni enrichissement. Puis vient le moment de la distillation.
C'est là qu'intervient le fameux alambic armagnacais, dont vous trouverez quelques exemples ci-dessous, croisés lors du weekend.
Si vous avez lu mes billets sur le Cognac, vous ne manquerez pas de noter que ces alambics ne ressemblent pas à ceux que j'avais photographiés lors de mon séjour charentais. Et pour cause, ils ne fonctionnent pas de la même façon !
Si à Cognac la double distillation est reine, au pays de l'Armagnac on lui préfère généralement la simple distillation ou "simple chauffe" (NB : environ 5% de la production d'Armagnac se fait avec une double chauffe).
Je ne vais pas me lancer dans l'explication du fonctionnement de l'alambic armagnacais (pour cela je vous invite à lire les explications données sur le site du BNIA) mais ce que vous pouvez retenir c'est que la distillation avec ce type d'alambic, dit à distillation continue, permet d'obtenir des eaux-de-vie riches en arômes grâce aux nombreux échanges entre le vin et les vapeurs tout au long du processus de distillation.
Certains domaines (une quarantaine) possèdent leur propre alambic, d'autres font appel à des distillateurs ambulants (appelés aussi "bouilleurs") qui se déplacent de chai en chai.
Si la distillation dans une propriété ne dure généralement que quelques jours, sachez que les réglages de l'alambic changent d'une année sur l'autre et réclament presque une journée de tests au distillateur pour arriver au résultat voulu. Si vous voulez rendre visite à un producteur pendant cette période, évitez donc le premier jour car votre interlocuteur risque d'être très occupé !
Mais ceci ne doit pas vous empêcher d'aller faire un tour au pays de l'Armagnac l'automne venu car tous les producteurs rencontrés nous ont confirmé que la distillation était vraiment un moment important pour le vignoble et s'accompagnait souvent de festivités, que ce soit dans les domaines ou dans les villages.
Moi en tout cas, j'ai très envie de vivre cette période de distillation de l'intérieur donc il n'est pas improbable que je retourne en Gascogne sous peu.
Le vieillissement, où il est question d'anges et de paradis
La distillation terminée, on obtient une eau-de-vie incolore, dont le degré alcoolique est en général compris entre 52 et 60%.
Afin d'arrondir cette eau-de-vie et de lui amener de la complexité, on va ensuite la faire vieillir sous bois dans le chai, plus ou moins longtemps selon les goûts recherchés.
Ici point question de barriques ou de fûts, on parle de "pièces". Ces dernières ont une contenance de 400 litres et sont constituées de bois de chêne, provenant généralement des forêts de Gascogne ou du Limousin. [NB : On compte 2 tonnelleries sur la région de production de l'Armagnac].
Les eaux-de-vie commencent leur vieillissement dans des pièces neuves, desquelles elles vont extraire les composés tanniques et aromatiques du bois, et notamment le toasté/grillé, les arômes de vanille, de café, de caramel...Puis après quelques années, elles seront transvasées dans des pièces plus anciennes, où vont se développer des arômes de fruits confits et de fruits secs et où les arômes typiques du bois vont s'arrondir et se fondre avec les autres.
Tout au long du processus, le liquide contenu dans les pièces s'évapore et perd chaque année 3 à 4% de son volume. Comme pour le cognac, on appelle cette évaporation naturelle la "part des anges". L'alcool s'évaporant, l'eau-de-vie voit également son degré alcoolique diminuer d'environ 1/2 degré par an.
Et bien sûr, les années de vieillissement vont aussi faire évoluer la couleur des eaux-de-vie. Translucide à sa sortie de l'alambic, l'eau-de-vie va devenir tour à tour dorée, puis ambrée et enfin acajou pour les plus vieilles.
La dégustation verticale que nous avons faite au Château de Gensac avec Jacques Hauller nous a permis d'appréhender l'évolution de l'eau-de-vie au cours de son vieillissement, tant au niveau de ses arômes que de sa couleur.
L'armagnac peut rester jusqu'à 50 ans dans les pièces, donc le maître de chai doit savoir être patient pour mener une eau-de-vie à son apogée.
Quand on veut que l'armagnac cesse d'évoluer, on le place dans une bonbonne en verre, qu'on nomme dame-jeanne. Le verre va stopper le vieillissement et va empêcher l'alcool de descendre en-dessous des 40% minimum requis par la réglementation. Les plus vieilles eaux-de-vie ainsi conservées rejoignent ce qu'on nomme "le paradis".
C'est le maître de chai qui détermine la durée du vieillissement. Quand il juge ce dernier suffisant, il procède alors à l'assemblage des eaux-de-vie, d'âge ou d'origine différents. Comme pour le Cognac, l'âge mentionné sur la bouteille sera celui de l'eau-de-vie la plus jeune entrant dans l'assemblage.
Voici les correspondances :
VS ou 3 étoiles : l'eau-de-vie la plus jeune a passé 1 à 3 ans sous bois
VSOP : 4 à 9 ans sous bois
XO : plus de 6 ans sous bois
Hors d'âge : plus de 10 ans sous bois
15-25-30 ans : plus de 15-25-30 ans sous bois
Pour l'Armagnac, on trouve également beaucoup de millésimés. Ces derniers sont élaborés avec les eaux-de-vie de l'année de récolte mentionnée sur l'étiquette. Contrairement aux autres armagnacs qui doivent être vendus à un degré d'alcool de 40%, les millésimés peuvent atteindre 48% d'alcool.
Voilà vous savez tout ou presque sur la fabrication de l'Armagnac.
J'espère que cela vous a plu et que vous en voulez encore car dans le prochain billet, on partira à la rencontre de ces hommes et de ces femmes qui façonnent l'Armagnac et en font un produit unique et mystérieux.
En attendant, je me répète mais vous avez toujours jusqu'à la fin de la semaine pour jouer et tenter de gagner un coffret cadeau Châteaux & Hôtels Collection. Plus de détails, dans mon précédent billet !
Un weekend pour percer le mystère de l'Armagnac
Si vous me suivez sur Twitter, Facebook ou encore Instagram, il ne vous aura sûrement pas échappé que le weekend dernier j’ai fait des infidélités au vin en acceptant l’invitation du Bureau National Interprofessionnel de l’Armagnac (BNIA pour les intimes) à venir découvrir les secrets de ce mystérieux spiritueux qu’est l’Armagnac.
Je parle d’infidélités, mais quand on y réfléchit bien, le vin ne m’a jamais vraiment quittée durant le weekend puisque l’Armagnac, tout comme le Cognac, est intimement lié au vin et à la vigne comme on aura l’occasion de le voir.
Les hostilités ont démarré vendredi 16h pour se terminer dimanche à peu près à la même heure. Autant vous dire que le weekend a été riche !
Riche en kilomètres parcourus pour commencer parce que dans le Gers, les petites routes sont légion.
Riche aussi quant au nombre d’armagnacs et eaux-de-vie dégustés ou de tartines de foie gras et de charcuteries locales englouties (pour le bonheur de mes papilles...un peu moins de ma balance).
Riche enfin en fous rires partagés avec mes camarades de jeu, vrais gourmands et fins gourmets : Claude aka « Mamina » (www.mamina.fr), Emmanuelle (www.lapopottedemanue.com), Pierre-Gaël (www.lesgourmands2-0.com) et Vincent (www.vincentpetre.com) ; sans oublier nos deux GO, Anne-Claire et Sandra du BNIA. Mention spéciale à Anne-Claire qui a été notre chauffeur attitré tout le weekend et a parfois eu beaucoup de mérite car les « grands enfants » à l’arrière étaient parfois un peu turbulents.
Un tel weekend étant difficile à résumer, il me faudra plus d’un billet pour vous le raconter.
Plutôt que de suivre la chronologie des événements, je vous propose d’aborder cela sous forme de thématiques.
1er thème : l’armagnac et sa fabrication
- (il faut bien un peu de théorie, mais on essaiera de faire ça de façon très simple)
2ème thème : les producteurs que nous avons eu la chance de rencontrer
- (des personnalités passionnées et passionnantes)
3ème thème : les accords mets et armagnac
- (spécialement pour les gourmand(e)s)
4ème thème : le tourisme et l’oenotourisme au pays de l’Armagnac
Rendez-vous dans le prochain billet pour rentrer dans le vif du sujet.
Je ne reviendrai pas sur la soirée du samedi que vous avons passé en compagnie de gentes dames et de gentilshommes tout de capes vêtus (ils avaient heureusement laissé les épées au vestiaire) car un de mes compères en a très bien parlé sur son blog Les Gourmands 2.0.
En revanche, je vous confirme que monsieur le directeur du BNIA porte très élégamment la tenue de Mousquetaire d'Armagnac (non, je n’ai pas de preuve à l’appui !).
P.S : n’oubliez pas que jusqu’au 22 septembre, vous pouvez tenter de gagner un coffret cadeau Châteaux & Hôtels Collection grâce à l’Armagnac – Plus de détails dans mon précédent billet
{Jeu-Concours} L'Armagnac fête la gastronomie
À l'invitation du Bureau National Interprofessionnel de l'Armagnac ( BNIA), j'ai passé un week-end très intéressant à la découverte de l'armagnac et de la région qui le produit.
Avant de vous en dire plus sur ce super week-end, j'ai une surprise pour vous !
A l'occasion de la Fête de la Gastronomie, le BNIA vous offre la possibilité de gagner un coffret cadeau "Instants Gourmands - Bonnes Tables" Châteaux & Hôtels Collection.
Comment participer et tenter votre chance ?
C'est très simple !
Pour commencer, cliquez sur ce lien (si vous êtes sur votre ordinateur) ou sur celui-ci (si vous surfez depuis votre mobile ou votre tablette). Ces liens vont vous emmener sur l'onglet jeu-concours de la page Facebook de l'Armagnac,
Puis, si vous n'êtes pas déjà connecté, vous vous connectez avec votre compte Facebook et vous cliquez sur "J'aime",
Et enfin vous complétez le formulaire en ligne.
Pour info, le jeu démarre aujourd'hui et se terminera le 22 septembre 2013, donc à vos souris !
Bonne chance à toutes et tous !
Quant à moi, je vous donne RDV dans quelques jours sur le blog pour le récit de mes aventures au pays de l'armagnac.
A la recherche du rosé de l'été : 1ère escale en Corse
Dans le prologue de cette série de billets dédiés aux rosés, je vous avais promis de commencer par vous emmener dans un petit coin de paradis.
C'est parti, attachez vos ceintures, on s'envole pour la Corse !
Vous savez que j'y ai passé mes vacances puisque vous êtes TOUS et TOUTES abonnés à la page Facebook du blog (si ce n'est pas encore le cas, je ne vous félicite pas !)
[A ce stade, je pourrais ajouter que comme mon cher et tendre est Corse de son état, j'ai un peu tendance à y passer tous mes étés, mais bon, je ne voudrais pas que vous me détestiez trop alors faites comme si je n'avais rien dit ;-)]
Pendant mes 15 jours de vacances en Corse donc, j'ai eu l'occasion de goûter pas mal de rosés insulaires. Pas que des rosés d'ailleurs, mais j'aurai le loisir d'en reparler sur ce blog, donc aujourd'hui on va se concentrer sur les rosés.
Pour vous mettre dans l'ambiance et prolonger un peu les vacances (on en a tous besoin !), cette photo publiée sur la page Facebook des Vins de Corse devrait faire l'affaire.
De ces dégustations estivales (non exhaustives car il y a pleins d'autres vins que j'aurais aimé découvrir cet été), j'ai retenu 6 prétendants. Je vous les présente ?
Cuvée Faustine du Domaine Abbatucci
Le prétendant : Cuvée Faustine 2012 - Domaine Abbatucci - AOC Ajaccio
Le décor de la rencontre : avant-goût de vacances dans la torpeur de l'été toulousain
Les + : domaine en biodynamie, un vrai rosé avec de la matière et de la couleur, du peps et du fruit en veux-tu en voilà
Les - : là tout de suite, je ne vois pas !
En résumé : un rosé vraiment délicieux, qui peut facilement accompagner tout le repas.
Cuvée prestige Alexandra du Domaine de Tanella
Le prétendant : Cuvée Prestige - Cuvée Alexandra 2012 - Domaine de Tanella - AOC Corse Figari
(NB : le propriétaire, Jean-Baptiste de Peretti Della Rocca, a nommé ainsi ses cuvées prestige en hommage à sa fille Alexandra née en 1991)
Le décor de la rencontre : première soirée en Corse
Les + : une jolie robe dans les tons orangés, de la richesse et de la structure en bouche avec des notes plutôt sur les fruits rouges et une finale légèrement épicée.
Les - : un peu moins de complexité que le précédent
En résumé : une vraie bonne surprise pour ce vin aux alentours des 10€ de mémoire !
Cuvée 1769 du Domaine Vico - Clos Venturi
Le prétendant : Cuvée 1769 2012 - Domaine Vico / Clos Venturi - AOC Corse
Le décor de la rencontre : déjeuner d'été près de Corte, au bord de la Restonica
Les + : arômes assez délicats de fruits et de fleurs
Les - : trop léger à mon goût (sachant qu'il nous a été servi quasiment glacé, donc ça n'a sûrement pas aidé)
En résumé : difficile de me faire un avis définitif, mais cette première rencontre ne m'a pas séduite plus que ça.
Rosé du Domaine de Pietri
Le prétendant : Rosé 2012 - Domaine de Pietri - AOC Corse Coteaux du Cap Corse
Le décor de la rencontre : soirée d'été en rentrant de la plage.
Les + : du corps en bouche, principalement sur les fruits.
Les - : s'il y a du corps, il m'a semblé moins complexe en termes d'arômes que le rosé du domaine Abbatucci ou que celui du domaine de Tanella.
En résumé : j'avais eu l'occasion de découvrir et d'apprécier le muscat du Domaine de Pietri, donc j'étais impatiente de voir ce que ça donnait en rosé. Au final, je trouve que c'est un joli rosé, même s'il n'est pas inoubliable.
Rosé du Clos Canarelli
Le prétendant : Rosé 2012 - Clos Canarelli - AOC Corse Figari
Le décor de la rencontre : craquage à l'aéroport, dégusté de retour sur le continent
Les + : un rosé tout en élégance et en subtilité
Les - : on a peut-être un peu trop l'impression de boire un blanc. Or même si ce vin est très agréable, tant qu'à faire, je préfère boire un "vrai" blanc de ce domaine
En résumé : c'est bon, mais ce n'est pas forcément ce que je préfère dans les rosés. A essayer peut-être sur des crustacés (homard, langouste...)
Cuvée L'Alzeto du Clos d'Alzeto
Le prétendant : Cuvée L'Alzeto - Clos d'Alzeto - AOC Ajaccio
Le décor de la rencontre : besoin d'un remontant au goût de vacances pour affronter la rentrée
Les + : acidulé, notes d'agrumes (pamplemousse), une belle longueur
Les - : un peu cher (du moins sur le continent)
En résumé : belle découverte de ce domaine dont j'avais dégusté un rouge pendant l'été, très agréable en apéritif.
Au final, parmi ces 6 prétendants, mon coup de coeur va finalement au premier, la Cuvée Faustine du domaine Abbatucci, même si chacun dans son style est intéressant.
J'avais prévu plusieurs billets au sujet de cette recherche du rosé de l'été car j'ai également eu l'occasion de boire de jolis rosés sur le continent, mais je vous propose de reprendre cette saga l'année prochaine, quand le temps s'y prêtera davantage.
N.B : pour les toulousains que ça intéresse, vous pouvez retrouver la Cuvée Faustine du domaine Abbatucci à L'Envie du Sud - 14 place des Carmes, et la Cuvée Alzeto du Clos d'Alzeto au Domaine de Lastours - 44 rue du Languedoc.