Un peu de douceur avec les vins moelleux des Côtes de Gascogne
Entre la Chandeleur cette semaine, la Saint-Valentin qui arrive bientôt et le froid qui commence à pointer le bout de son nez, je me suis dit que vous aviez peut-être envie d'un peu de douceur. Une occasion parfaite pour vous parler des vins moelleux des Côtes de Gascogne.
J'avais déjà évoqué les vins des Côtes de Gascogne sur ce blog (pour leurs 40 ans et à l'occasion du Vinocamp Armagnac Gascogne), mais aujourd'hui on va se concentrer sur les vins moelleux et doux de l'appellation.
Les vins moelleux des Côtes de Gascogne en quelques mots
Pour commencer, vous êtes peut-être en train de vous demander pourquoi j'ai écrit "vins moelleux et doux de l'appellation". Après tout, un vin sucré c'est un vin sucré, non ?
Eh bien, pas tout à fait. En fonction de la quantité de sucre présente dans le vin (on peut parler de sucrosité résiduelle), celui-ci va être classifié comme vin moelleux ou doux (je mets de côté les vins liquoreux).
Dans le cas des vins des Côtes de Gascogne, si on est entre 20 et 45g de sucre par litre c'est un vin moelleux et si on dépasse les 45g de sucre par litre c'est un vin doux.
Les vins moelleux et doux représentent 10% de la production des vins des Côtes de Gascogne.
Du côté des cépages, ils sont élaborés à partir de Gros Manseng et de Petit Manseng, deux cépages typiques du piémont pyrénéen.
Et côté dégustation, ça donne quoi les vins moelleux des Côtes de Gascogne ?
On parle de vins moelleux et doux, donc logiquement , le sucre est bien présent en bouche.
Mais comme les vins secs des Côtes de Gascogne, les vins moelleux et doux de l'appellation ont souvent une acidité assez importante. Cela apporte de la fraîcheur et permet de contrebalancer le sucre en bouche.
Au niveau des arômes, on trouve des notes d'abricot, de pêche, de poire, de coing mais aussi parfois de fruits plus exotiques (mangue, fruits de la passion, ananas), ainsi que des notes sucrées (miel, fruits confits).
Pour profiter au maximum des arômes et de la fraîcheur des vins moelleux des Côtes de Gascogne, l'idéal est de les servir à une température de dégustation de 8 à 10°C.
Que boire avec des vins moelleux des Côtes de Gascogne ?
Vous pouvez bien sûr profiter de ce type de vins sans aucun accompagnement, en apéritif par exemple.
Mais si vous souhaitez les amener à table, plusieurs options s'offrent à vous pour ce qui est des accords mets et vins.
Avec du foie gras
Clairement, en ce qui me concerne, ce n'est pas mon option favorite car je ne suis pas une grande amatrice du sucre sur le foie gras.
Mais bon, si c'est votre truc, vous faites bien comme vous voulez (le plus important c'est que ça vous plaise !).
Dans ce cas-là, essayer d'opter pour un vin avec un niveau de sucre raisonnable sinon vous risquez d'avoir la bouche pâteuse.
Avec du fromage
Un des accords que j'aime beaucoup, c'est l'accord avec un fromage persillé (un Roquefort par exemple) car la douceur du vin tranche avec le caractère et la force du fromage.
Avec des plats épicés
Pour apaiser le feu amené par les épices, un vin moelleux peut être une bonne option.
Pourquoi ne pas essayer un vin moelleux des Côtes de Gascogne avec un curry indien par exemple ?
En dessert
Comme on l'a vu plus haut, les vins moelleux des Côtes de Gascogne sont des vins très fruités donc on les imagine volontiers avec des desserts aux fruits.
Comme en témoigne la photo illustrant cet article, j'ai aussi testé courant Janvier l'accord vins moelleux des Côtes de Gascogne / galette des rois et j'ai trouvé que ça fonctionnait pas mal (à condition d'opter pour un vin avec un taux de sucre résiduel raisonnable).
Quelques vins dégustés plus ou moins récemment
Pour finir ce billet, voici quelques uns des Côtes de Gascogne moelleux que j'ai pu déguster récemment.
Mon chouchou est clairement la cuvée Soleil d'Automne du Domaine Chiroulet (je vous avais parlé un peu de producteur lors du Vinocamp Armagnac Gascogne) qui est un assemblage de Gros Manseng (70%) et de Petit Manseng (30%). C'est équilibré, frais, complexe... Bref, un délice !
Sinon, j'ai apprécié dans un style différent la cuvée Le Bal des Papillons 2014 du Domaine Horgelus à base là aussi de Gros et Petit Manseng et offrant un bel équilibre entre fraîcheur et sucrosité.
J'ai un peu moins aimé le Gros Manseng 2013 du Domaine de Magnaut mais pour autant je l'ai trouvé bien fait (je crois que je suis juste moins sensible au 100% Gros Manseng).
Quant au Petit Manseng 2014 du Domaine de Miselle, il était un peu trop sucré pour moi, même si je trouve que ce cépage en 100% amène des arômes très intéressants.
Voilà, vous en savez désormais un peu plus sur les vins moelleux des Côtes de Gascogne.
Il ne vous reste plus qu'à les découvrir par vous-mêmes.
Bonnes dégustations !
A la découverte du Château Larrivet Haut-Brion
Mercredi dernier, une fois n'est pas coutume, j'étais en vadrouille du côté de Bordeaux, et plus précisément au cœur de l'appellation Pessac-Léognan (une "jeune" appellation puisqu'elle date de 1987), pour répondre à l'invitation du Château Larrivet Haut-Brion.
Une invitation qui consistait à venir découvrir les vins de la propriété (je ne connaissais pour ma part que la cuvée Les demoiselles de Larrivet Haut-Brion en blanc, un vin que j'avais découvert et apprécié lors d'un déjeuner il y a quelques années) et à participer à un atelier création de recettes/accords mets & vins avec Anne, Audrey, Nathalie et Dorian du côté cuisine et Anne-Victoire, Emma et Hélène du côté vin.
J'étais partie pour faire un seul billet suite à cette escapade bordelaise, mais comme j'ai peur que ce soit un peu long, je vais finalement faire deux billets : un sur la propriété et un plus spécifique sur l'atelier "cuisine et vin".
Je vous propose donc de commencer par la découverte du Château Larrivet Haut-Brion que nous avons faite en compagnie d'un tandem de choc :
2 épicuriens dans l'âme pour qui le vin doit s'envisager de manière décomplexée car il est avant tout synonyme de plaisir et de bons moments partagés entre amis autour d'une table. Vu que c'est exactement ma vision du vin, nous ne pouvions que nous entendre !
L'histoire riche et complexe du Château Larrivet Haut-Brion
Le Château Larrivet Haut-Brion est une vieille propriété dont les premières traces remontent à 1820-1830. En 1840, la propriété est citée pour la première fois comme l'un des Premiers Crus de la commune de Léognan et obtient même, en 1898, la mention "cru exceptionnel de Léognan" dans le Feret, le guide de référence de l'époque.
Le Château Larrivet Haut-Brion n'a pas toujours porté ce nom.
Nommé successivement "Château de Canolle", "La Rivette" (du nom du cours d'eau qui traverse le parc), "Brion-Larrivet", ce n'est qu'à la fin du 19e siècle que le nom "Château Haut-Brion Larrivet" commence à s'imposer. Pas pour très longtemps puisque dans les années 20, le célèbre Château Haut-Brion se met à faire la chasse à ses homonymes. Grâce à son histoire, le Château alors nommé "Haut-Brion Larrivet" parvient à conserver le droit de garder "Haut-Brion" dans son nom mais convient à une inversion pour devenir le Château Larrivet Haut-Brion que nous connaissons aujourd'hui.
Si, du temps de sa splendeur, la propriété englobait 60 ha de vignes, 30 ha de prairie pour les animaux et 10 ha de bois, la crise de la viticulture dans les années 30 puis les difficultés au sortir de la Seconde Guerre Mondiale vont durement malmener le Château Larrivet Haut-Brion.
Quand la famille Gervoson s'intéresse à la propriété, cette dernière ne compte plus que 17 ha de vignes et 13 ha de parc boisé. Le château a quant à lui été acheté par un particulier.
Séduits par l'histoire riche et complexe de cette propriété et conscients de son potentiel, Philippe et Christine Gervoson, les actuels propriétaires, décident d'acquérir le Château Larrivet Haut-Brion en 1987 avec la ferme intention de lui redonner la place qu'il mérite.
Pour relever ce challenge et reconstruire l'unité viticole du Château, ils rachètent les terres d'autrefois et replantent.
Le domaine s'étend ainsi aujourd'hui sur 75 ha de vignes, dont 65 ha sont dévolus aux cépages rouges (majoritairement du Merlot, mais aussi du Cabernet Sauvignon et un peu de Cabernet Franc) et 10 ha aux cépages blancs (Sauvignon blanc et Sémillon).
A cela s'ajoutent plusieurs hectares de parc et de bois, ce qui fait que la propriété compte de nouveau une centaine d'hectares. Le château est lui aussi revenu dans le giron de la famille Gervoson, qui l'occupe aujourd'hui.
De la vigne au chai
Comme nous l'a expliqué Bruno, les vins du Château Larrivet Haut-Brion bénéficient de l'un des meilleurs terroirs de l'appellation Pessac-Léognan.
Afin de comprendre parfaitement ce terroir composé de graves argileuses, une étude géo-pédologique a d'ailleurs été conduite et a mené à une réorganisation du vignoble.
Une gestion parcellaire, voire micro-parcellaire, est appliquée à la vigne et cette dernière profite d'une agriculture raisonnée, non certifiée, avec une réduction des intrants et un enherbement à base de céréales.
Les vendanges se font intégralement à la main pour les blancs et pour les rouges, 70% des raisins sont récoltés de cette façon.
Du côté du chai, les infrastructures ont été modernisées.
On y trouve ainsi un pressoir pneumatique inerté, du tri optique, des œufs béton (qui préservent selon Bruno le côté variétal et l'identité du terroir), des petites cuves cubiques à remplissage gravitaire (qui ont remplacé le cuvier béton) ainsi que des cuves tronconiques en bois (pour l'élevage des blancs).
A propos des œufs béton, j'ai été agréablement surprise par les 2 œufs décorés croisés lors de notre visite du chai.
Ce sont les étudiants de l'ECV de Bordeaux (Ecole de Communication Visuelle) qui, à la demande de l'équipe du Château, ont travaillé sur le graphisme de ces œufs avec pour thème "le voyage".
L'expérience a été renouvelée cette année donc les visiteurs devraient bientôt découvrir de nouveaux œufs décorés, cette fois-ci sur le thème "voyage et jardin des sens".
Les vins du Château Larrivet Haut-Brion
Faire de très bons produits que les gens ont plaisir à boire
Voici l'objectif affiché par Bruno et l'équipe du Château Larrivet Haut-Brion.
Et franchement, si je me fie aux différents vins que j'ai pu découvrir pendant cette journée, ils s'en sortent plutôt très bien.
Les vins se déclinent en 3 gammes :
C'est dans cette gamme que vous trouverez le premier vin du Château, disponible en rouge et en blanc.
Ce sont ceux qui expriment le mieux le caractère du terroir de Pessac-Léognan et ils sont clairement taillés pour la garde.
Dans les deux couleurs, je les ai trouvés très élégants, avec une belle matière en bouche, de la longueur et de la complexité. Ce sont typiquement des vins que j'imagine très bien à table.
Côté rouge, j'ai eu une préférence pour le 2005 (composé à 55% de Merlot et à 45% de Cabernet Sauvigon).
Et côté blanc, j'ai été charmée par la complexité et le caractère du 2010 (80% Sauvignon, 20% Sémillon) et j'ai adoré aussi le 2004 (65% Sauvignon, 35% Sémillon), délicieux avec un bon comté.
Pour info, vous pouvez trouver cette gamme de vins chez les cavistes et à la boutique du Château (aux alentours de 38/40€ pour le Château rouge et 40/42€ pour le Château blanc).
Les "Demoiselles" sont un clin d'œil à Emilie, Charlotte et Valentine, les trois filles des propriétaires.
Si les vins du Château sont taillés pour la garde, la gamme "Les Demoiselles" se veut plus immédiatement accessible, en rouge comme en blanc, avec des vins qui privilégient la rondeur et le côté fruité.
C'est sans doute cela qui explique en partie le succès qu'ils rencontrent dans la restauration.
Moi j'ai bien aimé les deux couleurs, avec une légère préférence tout de même pour le blanc, parfait pour l'apéro.
Pour info, vous pouvez trouver cette gamme de vins chez les cavistes et à la boutique du Château (aux alentours de 20/22€), ainsi que chez Monoprix.
Ceux-là je ne les ai pas goûtés donc je vous invite à vous rendre sur le site internet de la propriété si vous voulez en savoir plus.
Oenotourisme au Château Larrivet Haut-Brion
Faire découvrir la propriété et ses vins d'une façon originale et décalée, voici l'un des chantiers auxquels s'est attelée Emilie dès son arrivée.
Exploratrice dans l'âme, elle a décidé de choisir le voyage comme fil conducteur.
En 2011, elle crée les "Oenofolies du Château Larrivet Haut-Brion", un concept unique de rencontres et d'échanges conçu comme un voyage des sens.
Chaque rencontre se tient dans un cadre unique et surprenant, propice à l'évasion.
Pour Emilie, il s'agit de renouveler la traditionnelle dégustation pour en faire un moment exceptionnel.
Je vous encourage à aller faire un tour sur le site internet de la propriété pour en savoir plus sur les différentes rencontres qui ont déjà eu lieu.
Là encore, Emilie a souhaité développé une offre oenotouristique originale et régulièrement renouvelée pour casser un peu les barrières qu'érige parfois le monde du vin.
Les amateurs de bonne chère seront ainsi ravis d'essayer l'un des accords gourmands proposés par le Château.
Le Château a aussi pensé aux parents en imaginant une visite spéciale ouverte aux plus petits. A l'heure du goûter (uniquement pendant l'été), les enfants pourront ainsi découvrir les chais de façon ludique et déguster des confitures et jus de raisins pendant que leurs parents dégustent les grands vins du Château.
Le Jardin d'Ivresse, dédié au vin, est le dernier projet d'Emilie.
La structure du jardin a été inaugurée en juin 2015 à l'occasion de Vinexpo mais les premières plantations ne commenceront qu'au printemps 2016.
Initialement, ce jardin devait être une roseraie pour faire écho à la création de la rose Demoiselles de Larrivet Haut-Brion mais au fil des échanges avec la paysagiste Soline Portmann, le projet a évolué pour devenir un jardin dédié au vin et imaginé sur la base d’une analogie entre le monde du jardin et le monde du vin.
La structure en piquets rappelle ainsi la structure des parcelles de vignes.
Les piquets de plus en plus grands (le plus petit fait 70cm et le plus grand 3m50) font écho au processus de croissance de la vigne au long de l'année.
La scénographie végétale évoquera quant à elle les caractéristiques des vins du domaine (20% du jardin sera dédié aux vins blancs et 80% aux vins rouges).
L’idée était de convertir la singularité des vins en singularité artistique, le tout en jouant avec les essences végétales, visuelles et olfactivesSoline Portmann
Je vous invite à aller sur le site de Soline Portmann pour en savoir plus sur ce qu'elle a imaginé pour ce Jardin d'Ivresse.
Les visiteurs peuvent dès aujourd'hui découvrir la structure en se baladant dans le parc du Château mais il faudra attendre quelques années pour voir le projet achevé. Moi en tout cas je suis impatiente de découvrir le résultat final !
Voilà, vous savez tout ou presque sur le Château Larrivet Haut-Brion.
Dans le prochain billet je vous raconterai notre atelier création de recettes/accords mets & vins.
Stay tuned ;)
Crédit photo : Rudy de l'Agence Kingcom pour la photo du jardin d'ivresse en perspective à travers son téléphone (photo que l'on voit dans le montage illustrant l'article).
Château Larrivet Haut-Brion
84, avenue de Cadaujac
33850 Léognan
Tel: 05 56 64 75 51
Email : contact@larrivethautbrion.fr
Site Internet : http://www.larrivethautbrion.fr/
Page Facebook : https://www.facebook.com/larrivethautbrion
Compte Twitter : Larrivet Haut-Brion @Chateau_LHB
Compte Instagram : @chateau_larrivet_haut_brion
Calendrier de l'Avin 2015 : un petit bijou de Corse du Sud pour le 11e jour
Chaque année, je me délecte du calendrier de l’Avin de notre chère Eva mais il aura fallu attendre cette édition 2015 pour que je réponde enfin dans les temps pour pouvoir y participer et vous faire découvrir l’un de mes coups de cœur vineux : les cuvées Granit du Domaine de Vaccelli.
Noël approchant à grands pas, j’imagine que vous êtes comme moi en train de réfléchir aux vins que vous allez dégainer le jour J. Je ne sais pas vous, mais moi j’aime bien profiter des fêtes de fin d’année pour marquer le coup et sortir de « belles » bouteilles que j’aurai plaisir à partager avec les membres de ma famille.
En ce 11ème jour de l’Avin 2015, je me propose de vous emmener dans « la plus belle région du monde et de la terre entière » afin de vous faire découvrir l’une de ces bouteilles un peu exceptionnelles. J’ai piqué la phrase à notre Angevine préférée, et pourtant ce n’est pas de la Loire dont je vais vous parler, mais de ma Corse bien-aimée.
Direction le sud de l’île, et plus précisément la vallée du Taravo à quelques encablures d’Ajaccio. C’est dans la commune de Cognocoli-Monticchi que Gérard Courrèges officie avec son père Alain.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le calendrier de l'Avin d'Eva sur son blog Oenos.net !
DOMAINE de VACCELLI
AOP Ajaccio
Lieu-dit Aja-Donica
20123 Cognocoli-Monticchi
Tel : 04.95.24.35.54
Fax : 04.95.24.38.07
Email : vaccelli@aol.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/Domaine-de-Vaccelli-1677364372548990
Concours avec les vins de Madiran
Voilà, nous y sommes, nous entrons dans le dernier mois de l'année 2015. Pour fêter ce premier jour de décembre qui nous rapproche un peu plus des fêtes de Noël, je vous propose un petit concours grâce aux vins de Madiran.
Les vins de Madiran en quelques mots
Le premier syndicat des vignerons voit le jour dès 1906 à Madiran mais il faudra attendre 1948 pour qu'un décret d'appellation reconnaisse une AOC pour Madiran et Pacherenc du Vic Bilh (nom de l'appellation pour les vins blancs).
Terroir
Situé à 60 km au nord des Pyrénées et à 100 km à l’est de l’Océan Atlantique, le vignoble de Madiran se trouve au cœur du Sud-Ouest, à la croisée de trois départements : les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Atlantiques et le Gers.
Le vignoble s'étend sur 1 700 hectares dont 1 400 ha sont dévolus à l'appellation Madiran et 300 ha à l'appellation Pacherenc du Vic-Bilh.
La géographie de l’appellation s’organise autour de 4 lignes de crêtes principales, orientées nord-sud et d'une altitude variant de 180 à 300 mètres.
Les sols sont répartis en couches de différentes épaisseurs selon les crêtes et leur altitude. On peut distinguer 3 types de sols :
La multiplication des combinaisons microclimats/sols explique la grande diversité des vins de Madiran.
Cépages
Du côté des cépages, si les six grandes familles de cépages connus ont été répertoriées sur le vignoble, le cépage qui règne en maître sur Madiran reste le Tannat.
Le Tannat (le terme tannat vient de la langue d'Oc : tan « tanin », c’est-à-dire tanné) a en effet su s'adapter parfaitement au climat local et s'épanouit pleinement sur les différents terroirs de Madiran.
Sur les terroirs les moins limitants (relativement riches et frais), le vin sera expressif et gourmand, jouant sur la mûre ou la cerise. Dans les situations dites contraignantes (sols pauvres, terroirs chauds et
ensoleillés), il donnera des vins puissants et concentrés. C’est de ces derniers terroirs que sont nés les grands vins de Madiran.Source : dossier de presse
Pour obtenir la qualification en AOP Madiran, un encépagement de 60% à 80% en Tannat est nécessaire.
Actuellement, le Tannat représente 66% de l'encépagement. Le reste est réparti entre le Cabernet Franc (23%), le Cabernet-Sauvignon (10%) et le Fer Servadou (1%).
Un Madiran doit contenir au minimum 50% de Tannat et bénéficie obligatoirement d’une année d’élevage avant d’être commercialisé.
Certains vignerons font le choix de cuvées 100% Tannat pour valoriser ce cépage local, mais vous trouverez donc aussi des cuvées d'assemblages, où le Tannat est complété par l'un des 3 autres cépages autorisés dans l'encépagement.
L'AOP Pacherenc du Vic-Bilh en blanc
Cette AOP utilisée pour les vins blancs de la région est située sur la même aire de production que l’appellation Madiran et impose un encépagement minimum de 60% à 80% en Petit ou Gros Manseng et Petit Courbu. Parfois associés à des cépages plus minoritaires dans l’appellation, comme l’Arrufiac ou le Sauvignon, ils sont aussi vinifiés majoritairement seuls dans certaines cuvées.
L'appellation Pacherenc du Vic-Bilh (le terme Pacherenc du Vic Bilh vient du béarnais « paisheradas », « pacherads » et signifie vignes conduites en échalas du vieux pays (Vic-Bilh)) est principalement connue pour ses vins moelleux, en vendanges tardives, mais il existe aussi des Pacherenc du Vic-Bilh secs.
Un colis offert par les vins de Madiran
Maintenant que les présentations sont faites, je vous propose de découvrir les vins de Madiran chez vous grâce à un petit concours.
Lot en jeu
Le gagnant du concours recevra un colis composé d'un tote bag aux couleurs de l'appellation Madiran, d'une bouteille de Madiran (NB : la bouteille ne sera pas forcément celle que j'ai mise en photo) et d'un pot de rillettes de la marque Canard Étoilé (plus d'infos ci-dessous sur cette e-boutique) accompagné d'un flyer avec un code de réduction.
L'e-boutique Canard Etoilé vous propose des produits à base de canard. Notre volonté est de proposer des produits de terroir et traditionnels de notre région du Sud-Ouest. Nous apportons une grande attention à la qualité de nos produits afin de vous proposer nos meilleurs foies gras, rilllettes, confits et plats cuisinés.
Comment participer ?
Pour participer, il vous suffit de me dire en commentaire quand a eu lieu le dernier weekend portes ouvertes de l'appellation Madiran (petit indice : je vous en avais parlé sur la page Facebook du blog...).
Vous avez jusqu'au 6 décembre pour participer et je tirerai au sort le gagnant lundi prochain (le 7 donc).
Le jeu est réservé aux résidents de France métropolitaine.
Vous aurez une chance supplémentaire de gagner si vous suivez la page Facebook de Very Wine Trip (il faudra juste me m’indiquer avec quel nom vous avez aimé la page).
Et puis, tant qu'à faire, ce serait sympa aussi de liker la page Facebook des vins de Madiran ;)
Bonne chance à tous !
Pour en savoir plus sur les vins de Madiran, je vous invite à visiter leur site internet et à suivre leur page Facebook.
En attendant les résultats du concours, vous pouvez d'ores et déjà découvrir la gamme de produits de l'e-boutique Canard Étoilé grâce à ce code de réduction.
Édit du 07 Décembre : Merci à tous pour votre participation. Bravo à Margaux qui remporte le colis gourmand offert par les Vins de Madiran !
Tout, vous saurez tout sur les vins corses !
Depuis le temps que je vous parle de l’Île de Beauté, il fallait bien que je vous écrive un jour un billet un peu généraliste sur les vins corses. Un billet dont vous excuserez j’espère la longueur, j’ai en effet essayé d’être exhaustive ou presque pour répondre à toutes les questions que vous pourriez vous poser.
Quand on évoque la Corse, les plages paradisiaques et les vues à couper le souffle « tra mare e monti » (entre mer et terre) sont les premières choses qui viennent spontanément à l’esprit de la plupart des gens. Certains les imaginent sur un fond de polyphonies corses quand les gourmands salivent en pensant aux spécialités culinaires locales (je ne parle bien sûr pas du saucisson d’âne qui est un mythe !).
Mais il ne faut pas oublier que c’est aussi une terre viticole où les amateurs de vin en herbe et les œnophiles aux palais plus affutés trouveront de quoi émoustiller leurs papilles.
La Corse regorge en effet de jus de toute beauté, à l’image de l’île sur laquelle ils ont vu le jour.
Pour découvrir ces pépites, il faut cependant se montrer curieux car les vins corses ne sont pas toujours faciles à trouver sur le continent.
Il faut dire qu’une grosse partie de la production est écoulée localement (60% de la production pour les vins AOP et 30% de la production pour les vins de pays).
Mais trêve de bavardages, rentrons dans le vif du sujet.
Histoire du vignoble corse
Si la vigne était probablement présente à l'état sauvage bien avant l'arrivée des Grecs, sa culture ne commence réellement qu'à l’Antiquité (plus précisément au VIe siècle avant J.-C.) avec nos amis les Phocéens qui décident de construire sur la côte orientale de la Corse le comptoir d’Alalia (Aléria aujourd’hui) et d’y implanter la vigne comme culture coloniale.
Quelques siècles plus tard, les Romains prennent le relais et vont même plus loin en développant la viticulture corse grâce à leurs connaissances en agronomie.
Manque de bol, l’Empire Romain finit par s’effondrer et la Corse subit pendant plusieurs siècles les assauts d’envahisseurs divers et variés. Un climat peu propice pour faire prospérer la vigne.
Heureusement, au XIe siècle après J.-C., les Pisans débarquent pour remettre de l’ordre et la vigne reprend un rôle commercial majeur, en partie sous l’impulsion des moines.
Cette embellie perdure pendant l'occupation génoise puis quand l'île devient française.
La Corse voit même sa production viticole plus que doubler entre 1788 et 1896 et se tourne vers une agriculture de marché.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin.
2 maladies, l’oïdium puis le phylloxéra, ravagent une partie du vignoble vers le milieu du XIXe siècle.
C’est ensuite à une surproduction et à un effondrement général des prix que la viticulture corse doit faire face au début du XXe siècle, avant que la Première Guerre Mondiale ne parachève ce déclin.
Conséquence directe de ces crises successives : près de la moitié du vignoble corse disparaît.
Ce n’est que dans les années 60 que la viticulture insulaire redevient un véritable secteur économique, avec l’arrivée des rapatriés d’Algérie.
Une nouvelle viticulture, plus industrielle, voit le jour avec l’accroissement de la surface viticole, la plantation de cépages à gros rendements (Carignan, Cinsault, Grenache notamment) et l’utilisation à outrance de la chaptalisation (technique qui consiste à ajouter du sucre au moût pour augmenter le degré d'alcool final du vin après la fermentation alcoolique).
Mais l’évolution de la demande des consommateurs vers des vins de meilleure qualité et la fin du droit à chaptaliser à partir de 1972 vont vite priver de débouchés cette nouvelle viticulture corse.
Ce qui va l’obliger à se renouveler en réduisant drastiquement les surfaces viticoles (pour atteindre les 5 560 ha que le vignoble corse compte aujourd'hui) et en remettant au premier plan la qualité.
Et ce, pour le grand bonheur de nos autres consommateurs puisque cette démarche qualitative a permis au fil des années de mieux valoriser le patrimoine viticole insulaire, en réhabilitant notamment nombre de cépages autochtones, et de mettre ainsi en lumière ce qui fait la force des vins de Corse : leur singularité.
Un cadre naturel incomparable
Ce qui contribue à la singularité des vins corses c'est d'abord le climat spécifique et la diversité géologique dont jouit l'Île de Beauté.
Au niveau climatologie, la Corse profite d'un climat méditerranéen propice à la culture de la vigne, avec en particulier un ensoleillement exceptionnel (2 885 heures de soleil par an en moyenne - ça fait rêver, n'est-ce pas ?).
Mais sa latitude, qui joue un rôle déterminant sur la pluviométrie de l'île, et le fait qu'elle soit "une montagne dans la mer" lui confèrent également des caractéristiques climatiques spécifiques.
L'influence combinée de la mer et de la montagne se traduit ainsi par des températures relativement clémentes tout au long de l'année sur la zone côtière et son immédiat arrière-pays, là où l'on retrouve la majorité des vignes.
Les nombreuses brises marines jouent également un rôle important pour assainir le vignoble.
La singularité des vins insulaires tient aussi à la diversité naturelle des sols corses.
On distingue ainsi 4 grandes régions géologiques :
• la Corse ancienne de l'ouest, qui occupe les deux tiers de l'île et où le granit est roi.
• la Corse alpine de l'est, marquée par ses nombreuses variétés de schistes.
• le nord-ouest et l'extrême sud, où le calcaire règne en maître.
• la Côte Orientale, composée de sols argileux ou silico-argileux.
Une richesse ampélographique exceptionnelle
Superbe photo prise par l'agence Take a Sip au domaine Abbatucci - Crédit photo : Mathieu Drouet
Outre le climat et la diversité des sols, c'est aussi et surtout l'encépagement si spécifique du vignoble de l'Île de Beauté qui confère un caractère unique aux vins corses.
Quand certaines régions sont cantonnées à quelques cépages que l'on trouve un peu partout dans le monde (comme le cabernet-sauvignon ou le chardonnay par exemple), la Corse peut s'enorgueillir de posséder un impressionnant capital ampélographique avec pas moins d'une trentaine de cépages.
Si l'on trouve encore quelques cépages allogènes, ce sont les cépages identitaires que les vignerons s'efforcent de mettre en avant depuis plusieurs années, avec l'aide du CIVC (Conseil Interprofessionnel des vins de Corse) et du CRVI (Centre de Recherche des Vins de Corse).
De grands vignerons de l'île ont d'ailleurs largement contribué par leur travail à redonner leurs lettres de noblesse à certains cépages oubliés de Corse, quitte à parfois sortir leurs vins d'un système d'AOP trop contraignant.
C'est le cas par exemple d'Yves Canarelli près de Figari, d'Antoine Arena à Patrimonio ou encore de Jean-Charles Abbatucci dans la vallée du Taravo (le domaine Comte Abbatucci possède une importante collection d’anciens cépages autochtones représentant un trésor inestimable pour le vignoble corse).
Parmi cette multitude de cépages identitaires aux noms chantants, on peut considérer que six d'entre eux se détachent du lot (les trois premiers sont tout simplement emblématiques de la Corse) :
- le niellucciu (niellu voulant dire "noir, sombre, dur") :
Ce cépage rouge, présent en Corse depuis des siècles et ampélographiquement identique au sangiovese toscan, est le cépage roi de Patrimonio et représente à lui seul 35% des vignes corses.
S'il règne en maître sur l'appellation Patrimonio c'est parce que les sols argilo-calcaires que l'on y trouve lui conviennent parfaitement.
Le niellucciu est un cépage d'un joli noir bleuté qui donne naissance à des vins rouges à la robe plutôt soutenue et aux arômes de fruits rouges et noirs avec parfois des nuances boisées, qui évoluent en vieillissant vers des arômes épicés et parfois même vers des notes animales.
Le niellucciu étant riche en tanins, les vins issus de ce cépage sont réputés pour être des vins charnus et plutôt charpentés, avec une finale parfois trop astringente dans leur prime jeunesse.
Ce sont ces mêmes tanins qui en font de très bons candidats au vieillissement. Il suffit de boire les vieux Patrimonio de quelques grands vignerons de l'île pour se rendre compte que les vins à base de niellucciu peuvent se révéler de très grands vins de garde.
Vinifié en rosé, le niellucciu donne également des vins de qualité à la robe rose vif, très fruités, frais et élégants.
- le sciaccarellu (qui veut dire "croquant, craquant sous la dent") :
C'est l'autre cépage rouge incontournable du vignoble insulaire, que l'on trouve plus particulièrement en Corse du Sud. Il fait notamment des merveilles sur les sols granitiques de la région d'Ajaccio.
Le sciaccarellu donne naissance à des vins rouges souples, d'une grande finesse, aux arômes de petits fruits rouges, d’épices (de poivre notamment), de bois grillé et de fleurs du maquis.
S'ils peuvent être appréciés jeunes, ils supportent souvent très bien le vieillissement.
J'irais même jusqu'à dire que les meilleurs d'entre eux soutiennent aisément la comparaison avec de très bons vins de Bourgogne.
Vinifié en rosé, le sciaccarellu donne des vins fins et très aromatiques à la robe rose clair à saumon.
- le vermentinu (que l'on appelle aussi malvasia ou malvoisie de Corse) :
Ce cépage blanc méditerranéen, connu sous le nom de "rolle" dans le sud de la France, est présent en Corse depuis plusieurs siècles et figure comme le cépage principal des vins blancs insulaires. Environ 1 150ha de vignes lui sont dédiés, autant vous dire qu'on le retrouve un peu partout sur l'île.
Le vermentinu donne naissance à des vins blancs pâles, d'une très grande richesse aromatique avec des notes très florales et parfois minérales. En bouche, ce sont des vins avec du gras, amples et puissants.
On conseille en général de boire les vins à base de vermentinu assez jeunes, dans les 2-3 ans, mais je trouve que certains vieillissent également très bien (je pense notamment aux vins blancs du Clos Nicrosi par exemple), même si leur profil aromatique évolue avec des arômes floraux qui s'estompent au profit de notes plus minérales et un peu pétrolées.
Le vermentinu donne indéniablement de très grands vins blancs en Corse, et sous le climat méditerranéen de façon plus générale, aussi n'est-il pas étonnant qu'un projet oenotouristique de Route du Vermentinu soit en cours d'étude dans le cadre d'une coopération transfrontalière avec l'Italie (le cépage étant également très présent en Sardaigne, en Toscane et en Ligurie).
Si le vermentinu s'exprime pleinement dans les vins blancs, associé à des cépages noirs, il donne aussi des rosés à forte personnalité.
- le bianco gentile (ou biancu gentile) :
Remis au goût du jour par des vignerons comme Antoine Arena (ce dernier l'a replanté en 1996 sur son vignoble de Patrimonio) ou Yves Canarelli, ce vieux cépage blanc typiquement corse n'occupe encore aujourd'hui qu'une surface infime du vignoble insulaire (et si, je ne dis pas de bêtises, il n'est toujours accepté dans les cahiers des charges des appellations).
Le bianco gentile donne des vins clairs à cristallins, aux reflets pouvant aller du vert-jaune au doré lorsqu’il atteint une maturité importante.
Très expressifs au nez, ils révèlent différents profils aromatiques (des touches de fruits exotiques et agrumes, parfois des notes abricotées, une bouche plus ou moins ample...) selon l'emplacement géographique où le bianco gentile s'est développé et selon sa vinification, mais ils se caractérisent presque toujours par une grande fraîcheur.
- l'aléatico :
Présent depuis des siècles en Corse (et également en Italie), ce cépage noir occupe de petites superficies sur la Côte Orientale, ainsi que dans les régions de Porto-Vecchio et du Cap Corse.
L'aléatico donne naissance à des vins de couleur vive et foncée avec de légers reflets violacés. Marqués par des arômes muscatés et floraux assez étonnants, ces vins s'avèrent puissants et bien équilibrés, avec des degrés alcooliques souvent élevés, une bonne acidité et une faible teneur en tanins.
C'est aussi le cépage avec lequel est élaboré le fameux Rappu du Clos Nicrosi dont je vous avais parlé à l'occasion de l'une des éditions des Vendredis du Vin.
- le barbarossa (ou barbirossa, qui veut dire "à la barbe rousse") :
Alors celui-là, je dois bien avouer que je ne l'aurais pas cité spontanément mais, selon le dossier de presse 2014 disponible sur le site internet des Vins de Corse, il figure parmi les cépages reconnus comme étant les plus nobles de l'Île de Beauté.
Donc je vais me contenter de citer le dit dossier de presse concernant ce cépage :
Il "est présent sur les appellations Sartène, Porto-Vecchio, Figari, Ajaccio et Cote Orientale. Il permet l’élaboration de vins blancs cristallins de couleur claire, parfois parsemée de reflets jaunes. Ses effluves sont très aromatiques et l’aspect floral bien prononcé. La bouche, quant à elle, est bien équilibrée."
Un vin pluriel
Source : dossier de presse disponible sur le site des Vins de Corse
Comme vous vous en doutez, avec une telle diversité de terroirs et de cépages, le vin corse ne peut qu'être pluriel.
Cette pluralité prend la forme de 9 appellations d'origine protégée (les anciennes AOC) :
• 2 appellations de type "Cru" : l'AOP Ajaccio et l'AOP Patrimonio
• 5 appellations de type "Villages" : l'AOP Corse Calvi, l'AOP Corse Sartène, l'AOP Corse Figari, l'AOP Corse Porto-Vecchio et l'AOP Corse Coteaux du Cap Corse
• 1 appellation de type "Régionale" : l'AOP Corse
• 1 appellation pour les vins doux naturels : l'AOP Muscat du Cap Corse
A ces 9 appellations, s'ajoutent les IGP de l'Île de Beauté (indication d'origine protégée), qui se déclinent en vins de cépages et en vins de Pays Primeur.
Au final, que vous soyez plutôt rouge, blanc ou rosé ou que vous ne juriez que par les vins moelleux, je suis quasi certaine que vous trouverez chaussure à votre pied dans l'incroyable palette des vins corses (il y a même une version pétillante du muscat pour les amateurs de bulles !).
Les vins corses en chiffres
Pour finir, je vous laisse avec une infographie réalisée récemment par le CIVC qui vous permettra de briller en soirée ;)
Et si vous cherchez quelques noms de domaines à découvrir absolument lors d'une prochaine visite sur l'Île de Beauté, voici quelques idées (la liste n'est pas exhaustive). Je vous ai mis les liens vers les billets du blog quand il s'agit de vins ou de vignerons dont j'ai déjà parlé ici :
• Dans le Cap Corse :
Le Clos Nicrosi, le domaine Pieretti
• Près de Patrimonio :
Le domaine Arena, le domaine de Nicolas Mariotti-Bindi, le domaine de Marie-Françoise Devichi, le domaine E Croce (d'Yves Leccia), le domaine Gentile, le Clos Teddi, le Clos Alivu, le Clos Marfisi (très actif sur Instagram)
• Près de Calvi :
Le Clos Landry, le domaine d’Alzipratu
• Près d'Ajaccio :
Le domaine Comte Abbatucci, le domaine de Vaccelli, le domaine U Stiliccionu, le Clos d'Alzeto (près de Sagone), le Clos Capitoro
• Près de Sartène :
Le domaine Sant'Armettu, le domaine Castellu di Baricci, le domaine Fiumicicoli, le domaine Saparale
• Près de Figari :
Le Clos Canarelli
• Près de Porto-Vecchio :
Le domaine de Torraccia
• Près d'Aléria :
Le Clos Canereccia, le Clos Fornelli
Voilà, je crois que vous savez tout ou presque sur les vins corses.
Reste plus qu'à les découvrir.
A prestu !
NB : pour ceux qui veulent en savoir encore plus sur les vins de Corse, je vous conseille ce livre de Patrick Fioramonti. Il date un peu mais il est très complet et les photos qui l'illustrent sont tout simplement magnifiques.