Les Women Do Wine vous donnent RDV le 23 juin 2019 à Paris
Me voici de retour ici après quelques mois d'absence. Absence pour la bonne cause puisque j'attends un heureux événement pour juillet et j'ai donc dû délaisser le vin depuis 6 mois. Il va encore falloir patienter quelques mois avant que je puisse recommencer à vous raconter mes dégustations, mais en attendant il fallait que je vous annonce une grande nouvelle : l'association Women Do Wine dont je vous ai déjà parlée ici organise sa 1ère rencontre le 23 juin 2019 à La Bellevilloise (Paris 20e) .
Comme vous vous en doutez, je ne pourrai malheureusement pas être présente lors de cette rencontre, mais en tant que membre du bureau de l'association depuis ses débuts, ce premier événement me tient forcément à cœur. C'est pour cela que je fais appel à vous car nous avons besoin de vous toutes et de vous tous pour réaliser un événement à la hauteur de celui que nous avons en tête et sur lequel nous réfléchissons depuis plusieurs mois.
Aidez-nous en participant à notre campagne de crowdfunding !
Parce qu'un bel événement ça coûte des sous et que l'association a des fonds propres limités, nous avons donc lancé une campagne de crowdfunding sur Ulule pour organiser cette première Rencontre Women Do Wine.
Vous trouverez toutes les explications dans cette petite vidéo et bien sûr directement sur la plateforme Ulule. Vous verrez, les contreparties sont vraiment sympas (des goodies, des dégustations, des livres...) et il y en a pour tous les budgets !
Concernant le programme de cet événement à la rencontre des femmes du vin, je ne peux pas encore vous le dévoiler mais je vous promets qu'il sera très chouette, avec des dégustations, des tables rondes, des rencontres, une remise de prix... Bref, ce sera top ! Et la cerise sur le gâteau c'est que cette première rencontre sera ouverte à tous et toutes, membres et non membres, hommes et femmes, professionnel·le·s du vin ou simples passionné·e·s... Donc aucune excuse pour ne pas y participer !
Faites tourner le message et parlez-en autour de vous !
Pour celles et ceux qui ne pourraient pas participer financièrement à notre campagne de crowdfunding, vous pouvez tout de même nous aider à faire de cet événement un succès en relayant notre campagne de financement sur vos réseaux sociaux, vos blogs, etc. et en en parlant autour de vous.
Merci d'avance et on vous attend nombreux et nombreuses le 23 juin 2019 à Paris !
Et bien sûr, si vous êtes une femme du vin, n'hésitez pas à nous rejoindre en devenant membre de l'association !
Women Do Wine : le site est en ligne !
Voici enfin venu le moment de vous parler plus en détail de l'association Women Do Wine. Je l'avais rapidement évoquée ici mais j'attendais le lancement du site internet pour pouvoir vous en parler davantage. Le site est désormais en ligne et je vous invite à aller le découvrir à l'adresse womendowine.com.
Women Do Wine, c'est quoi ?
Au départ #womendowine c'était un hashtag lancé en 2016 par Sandrine Goeyvaerts sur Twitter et sur son blog La Pinardothèque suite à une remise de prix où très peu de femmes avaient été récompensées.
J'avais fait écho à ce hashtag ici dans un article mettant en lumière les nombreuses vigneronnes corses, et sur le blog Les Grappes x Le Parisien dans un article évoquant la place des femmes dans le monde du vin.
Un an après, la situation n'ayant que peu évolué, l'idée a germé de passer à l'action. C'est comme ça que Women Do Wine a d'abord pris la forme d'un groupe de travail sur Facebook. Quelques mois plus tard ce collectif est officiellement devenue une association. J'ai bien évidemment rejoint l'aventure depuis le début. Et je suis également très fière de faire partie du bureau de cette belle association et d'avoir pu contribuer à la création du site internet womendowine.com avec une équipe au top.
Women Do Wine, c'est qui ?
Pour vous donner quelques chiffres, avant le lancement du site internet le 12 octobre, l'association Women Do Wine comptait 66 adhérentes réparties dans plusieurs régions viticoles mais aussi plusieurs pays (notamment France, Belgique, Suisse et Canada).
Une semaine plus tard, nous approchons déjà de la centaine d'adhérentes. Et je ne compte pas toutes les demandes reçues encore en cours d'examen par le bureau de l'association.
Du côté des profils, c'est la diversité qui prime. Se côtoient ainsi des vigneronnes, des cavistes, des sommelières, des œnologues, des commerciales mais aussi des blogueuses, des journalistes, des consultantes indépendantes, des enseignantes, etc. ainsi que des amatrices passionnées. Pour celles et ceux que ça intéresse, la liste des membres est disponible ici et régulièrement mise à jour.
Le profil de nos futures adhérentes ? Des femmes passionnées de vin, professionnelles ou amatrices, qui souhaitent nous aider à mettre en lumière les femmes du vin.Extrait du CP de l'association Women Do Wine
Une associaton OK, mais pour quoi faire ?
Le but premier de Women Do Wine est de contribuer à améliorer la visibilité des femmes dans le monde du vin.
Pour y arriver, plusieurs axes de travail ont déjà été identifiés :
- devenir un réseau d'échange et d'entraide pour les femmes du vin ;
- créer un pôle d'expertes dans les domaines de la viti-viniculture afin d'améliorer la représentativité des femmes du vin dans les médias ;
- organiser une remise de prix visant à récompenser les personnalités féminines des filières du vin.
Ce n'est qu'un début, et d'autres projets verront sûrement le jour au gré des échanges entre les membres.
Comment apporter sa pierre à l'édifice ?
Le projet vous parle et vous avez envie d'y contribuer ? Plusieurs options s'offrent à vous pour apporter votre pierre à l'édifice.
Pour commencer, vous pouvez vous abonner à la newsletter (inscription via la page d'accueil du site internet) et suivre les différents comptes de l'association sur Facebook, Twitter et Instagram. Ça ne mange pas de pain et ça vous permettra de ne rien manquer des actualités de Women Do Wine.
Ensuite, si vous êtes une femme et que vous avez envie de rejoindre l'association, vous pouvez remplir le formulaire d'adhésion disponible sur le site et nous dire en quelques mots pourquoi vous souhaitez nous rejoindre.
Vous souhaitez soutenir l'association sans pour autant devenir membre ? Vous pouvez nous soutenir en faisant un don du montant de votre choix via le site HelloAsso.
Last but not least, vous pouvez aussi partager cet article et parler de l'association autour de vous.
Merci d'avance !
« Du pain, du vin, des oursins », un hymne à la Corse et à ses richesses gastronomiques
Depuis le temps, vous savez combien la Corse est chère à mon cœur. Vous comprenez donc pourquoi il m’était impossible de passer à côté d’un livre mettant en lumière mon île bien aimée. Grâce à ma chère maman, j’ai pu dévorer "Du pain, du vin, des oursins" pendant les fêtes. Verdict : j’ai adoré le livre de Nicolas Stromboni ! Mais laissez-moi vous dire pourquoi il m’a tant plu.
5 raisons d’offrir ou de s’offrir "Du pain, du vin, des oursins" de Nicolas Stromboni
#1 C’est un livre écrit par un vrai amoureux des bons produits et des artisans corses
Nicolas Stromboni, l'auteur du livre, est marchand de vins à Ajaccio. Il a été élu meilleur caviste de France en 2011 par la Revue du Vin de France. Je n’ai pas encore visité sa cave à vins, Le Chemin des Vignobles (promis, cette grave erreur sera bientôt réparée ;)), mais je sais par mon entourage que c’est une véritable caverne d’Ali Baba pour les amateurs de bonnes choses. Et pour avoir eu la chance de rencontrer Nicolas Stromboni lors d’une soirée corse organisée à Toulouse, je peux vous dire que c’est un passionné. Tel un conteur, cet épicurien sait vous raconter comme personne les produits et les artisans de son île. C’est un véritable passeur d'émotions et l’un des meilleurs ambassadeurs de la richesse du patrimoine viticole et gastronomique insulaire. Si vous avez la chance de le croiser un jour, vous verrez à quel point son livre lui ressemble !
#2 C’est bien plus qu’un livre de recettes corses
"Du pain, du vin, des oursins" promet 80 recettes sur sa 4e de couverture. Mais ne vous y méprenez pas, ce livre n’est pas simplement un recueil de recettes corses.
Il y a des recettes, certes, dont certaines particulièrement alléchantes, mais il y a aussi plein d’autres choses. "Du pain, du vin, des oursins" c’est un savant mélange de recettes, d’infos, d’anecdotes et de portraits. Ce que j’ai adoré, c’est qu’au fil des pages on a l’impression de discuter avec Nicolas. Que vous connaissiez déjà un peu les produits corses ou que vous soyez un parfait néophyte, vous apprendrez des tas de choses fort utiles pour encore mieux profiter de ces merveilleux produits lors de vos prochaines dégustations sur l’île ou sur le continent. Retenez par exemple les calendriers de production pour les charcuteries ou les fromages, cela vous évitera bien des déconvenues !
#3 Il met en lumière la richesse du patrimoine viticole de la Corse
Depuis "Le vin corse" de Patrick Fioramonti, c’est le 1er livre à mettre autant en avant la richesse du patrimoine viticole corse. Terroir, climat, cépages, modes d’élevage… Nicolas Stromboni parvient à aborder, sans jamais être barbant, ces différents aspects qui font la spécificité des vins corses. Les portraits de vignerons et vigneronnes (Gérard Courrèges, Yves Canarelli ou encore Muriel Giudicelli par exemple) complètent le tableau. Ils permettent de comprendre combien la viticulture corse a évolué ces dernières années. Une évolution que l'on doit notamment à la volonté et au dynamisme des vignerons insulaires. Des vignerons qui ont réussi à conjuguer tradition et modernité en se réappropriant leurs cépages et en s’essayant à de nouveaux modes de production ou de vinification. Outre le chapitre d'une trentaine de pages consacré aux vins de Corse, un vin est proposé en accord pour chaque recette. Parfait pour découvrir de nombreux vins et domaines !
#4 Les portraits de producteurs vous montreront à quel point tradition et modernité s’entremêlent en Corse
Les 14 portraits de producteurs qui jalonnent "Du pain, du vin, des oursins" sont pour moi l'un des points forts du livre. En lisant les lignes de Nicolas Stromboni, on sent tout le respect qu'il éprouve pour ces hommes et ces femmes. On comprend aussi mieux la dynamique de l'île qui oscille entre tradition et modernité. Les portraits dressés par Nicolas montrent enfin que la Corse n'est pas refermée sur elle-même, mais qu'elle est au contraire une terre d'accueil. On y trouve ainsi des natifs de l'île, dont certains ont quitté la Corse pour mieux y revenir plus tard, mais aussi d'autres qui ont choisi la Corse pour donner vie à leurs projets.
#5 C'est un vrai plaisir pour les yeux
Outre la couverture avec la Corse stylisée que je trouve particulièrement réussie, pour moi le dernier point fort du livre c’est assurément les photos. Les jolies photos de Sandra Mahut qui illustrent les recettes vont vous faire saliver et celles illustrant les portraits et explications vous donneront envie de partir à la rencontre de ces fiers représentants du terroir corse et à la découverte de ces magnifiques paysages. J’ai particulièrement aimé le traitement des photos qui apporte une touche de douceur et d’authenticité à l’ensemble. Les photos de Laurent Grandadam qui illustrent la plupart des pages consacrées au vin sont aussi très sympas, notamment ses photos de paysages.
Bref, vous l'aurez compris, c'est le livre à mettre entre les mains de tous les gourmands amoureux de la Corse !
Et si vous passez du côté d'Ajaccio, faites un tour au Chemin des Vignobles pour rencontrer Nicolas et déguster les merveilles qu'il a à vous faire découvrir !
Du pain, du vin, des oursins de Nicolas Stromboni - Editions Marabout Collection Beaux Livres - 320 pages - 29€
Le Chemin des Vignobles
16 avenue Noël Franchini
20090 AJACCIO
Page Facebook : https://www.facebook.com/LeCheminDesVignobles/
Sarmance Vignes de Corse, des cosmétiques bio issus de vignes corses
Pour démarrer la semaine, je vous propose une petite incursion dans le monde de la beauté pour découvrir la gamme de cosmétiques bio Sarmance. Je vous rassure, Very Wine Trip ne s'est pas soudainement transformé en blog beauté, mais il se trouve que les produits Sarmance trouvent leur origine dans la vigne. Et la marque vient en plus de lancer une toute nouvelle gamme, Sarmance Vignes de Corse, en collaboration avec le Domaine Comte Abbatucci. Je ne pouvais donc pas passer à côté !
Sarmance, l'histoire d'une rencontre
Avant d'évoquer cette nouvelle gamme, laissez-moi vous présenter la marque Sarmance.
Cette jeune marque née sur les bords de la Loire est le fruit de la rencontre d'un spécialiste du tourisme, Benjamin Bellet, et d'un vigneron travaillant en agriculture biologique, Jérôme Bretaudeau, du domaine de Bellevue à Gétigné.
De leur rencontre en 2011 germe petit à petit l'idée de développer une gamme de cosmétiques exploitant les vertus et les principes actifs du sarment de vigne.
Pour parvenir à développer cette première marque de produits cosmétiques biologiques élaborés à partir des vignes de Loire, les 2 co-fondateurs ont travaillé avec l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers et avec différents laboratoires ligériens impliqués dans la recherche en cosmétique végétale.
Sarmance, une gamme de cosmétiques bio respectueuse de l'environnement
Soucieux d'ancrer Sarmance dans une démarche globale respectueuse de l'environnement, les fondateurs ont également fait le choix de :
Respecter et promouvoir une démarche écologique
S’assurer de la qualité et de la traçabilité des matières premières
Élaborer des produits répondant au cahier des charges Ecocert et aller au-delà (30% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique)
Choisir de communiquer de manière exhaustive et transparente sur l’ensemble de la gamme et de l’activité de la marque
Utiliser des matériaux recyclés et recyclables non polluants afin de limiter les effets sur l’environnement
Privilégier les liens avec le tissu économique local en développant des partenariats avec des fournisseurs et des sous-traitants du Val de Loire
La première gamme, appelée "Sarmance Vignes de Loire" a été lancée en avril 2015. Elle valorise les principes actifs du cépage Melon de Bourgogne, un cépage bien connu des amateurs de Muscadet.
Tous les produits sont certifiés par Ecocert (organisme certificateur indépendant). Ils sont également garantis sans OGM, sans colorant ni parfum de synthèse, sans parabène, sans phénoxyéthanol et non testés sur les animaux.
La naissance de Sarmance Vignes de Corse
Lancement gamme Sarmance Vignes de Corse, en collaboration avec le domaine corse Comte Abbatucci - crédit photo : page Facebook de SarmanceLa gamme Sarmance Vignes de Corse vient quant à elle de voir le jour.
Elle est aussi née d'une rencontre, celle de Jérôme Bretaudeau avec Jean-Charles Abbatucci.
Si vous aimez les vins corses, vous avez forcément déjà entendu parler de Jean-Charles Abbatucci et de son domaine Comte Abbatucci. Jean-Charles fait en effet partie des figures emblématiques de la viticulture corse.
Son domaine, situé en Corse du Sud, au cœur de la vallée du Taravo (tout près du domaine de Vaccelli), est l'un des plus anciens vignobles de l'île. Mais surtout il abrite une collection unique de 18 variétés de cépages endémiques. Si Jean-Charles Abbatucci a fortement contribué au retour à la culture des cépages traditionnels en Corse, il est aussi l'un des pionniers de la biodynamie sur l'île.
De l'intérêt de Jean-Charles Abbatucci pour la démarche de Jérôme Bretaudeau et Benjamin Bellet est donc née une nouvelle gamme : Sarmance Vignes de Corse.
Une gamme qui puise cette fois-ci ses principes actifs des vignes bio du Domaine Comte Abbatucci. Et plus précisément de l'un des cépages rouges emblématiques de la Corse : le Sciaccarello. Un cépage concentré en polyphénols au puissant pouvoir antioxydant.
Cette nouvelle gamme se compose de 5 produits : un shampooing gel douche, un gel lavant mains, une crème visage, une eau micellaire et une huile sèche.
J'ai pour ma part eu l'occasion d'essayer le shampooing gel douche et l'huile sèche. J'ai trouvé le shampooing gel douche plutôt agréable en terme de texture. Mais le produit que j'ai vraiment adoré c'est l'huile sèche Millésime.
En plus de sentir extrêmement bon, elle est super pratique à utiliser vu qu'elle sèche très vite. Et elle remplit parfaitement son rôle pour hydrater les peaux sèches. Je l'ai utilisée sur les jambes pendant une semaine car en hiver, j'ai souvent la peau irritée, et l'huile m'a bien apaisée. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi utiliser cette huile sur le visage, en la mélangeant à votre crème de soin, ou sur les cheveux.
Si vous voulez vous aussi découvrir les bienfaits du sciaccarello sur votre peau, ou ceux du melon de bourgogne, je vous invite donc à essayer les produits Sarmance.
Et parce que c'est bientôt Noël, j'ai une petite surprise pour vous. Pour en savoir plus, rendez-vous demain sur le compte Instagram de Very Wine Trip !
Sarmance
1 Boulevard D’Alatri
44190 Gétigné Clisson
Site internet et boutique en ligne : www.sarmance.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/SarmanceCosmetiques/
Compte Twitter : https://twitter.com/SarmanceLoire
Compte Instagram : https://www.instagram.com/sarmance_cosmetiques/
In Vino Vita, un documentaire pour mieux comprendre la biodynamie
Dans l'un des premiers articles du blog, je vous avais donné mon avis sur La Clef des Terroirs de Guillaume Bodin. Eh bien si vous avez aimé ce reportage, vous devriez aussi beaucoup aimer le documentaire dont je vais vous parler aujourd'hui qui s'appelle "In Vito Vita".
De quoi parle In Vito Vita ?
Ce documentaire de 20 minutes, réalisé par Samuel Meeldijk, pose les bases de ce qu’est la biodynamie à travers les interviews croisées de sept vignerons et vigneronnes de l’Anjou.
On y retrouve Richard Leroy (vous savez, le vigneron barbu de la BD Les Ignorants), mais aussi Nicolas Joly (Vignoble de La Coulée de Serrant), Mark Angeli (La Ferme de la Sansonnière), Evelyne de Pondbriand (Domaine du Closel), Jean-François Vaillant (Domaine des Grandes Vignes), Philippe Gourdon (Château Tour Grise - dont j'avais beaucoup aimé les vins) et Thomas Batardière (du domaine éponyme).
La première diffusion du documentaire In Vito Vita a eu lieu le 3 février à Angers lors d'une soirée sur la biodynamie organisée pendant la semaine des vins de Loire.
Je n'étais pas dans la Loire la semaine dernière mais suite à un tweet de notre Angevine préférée, aka Eva Robineau, j'ai découvert la vidéo sur Youtube et pris 20 min pour la visionner pendant une pause déjeuner.
Pourquoi j'ai aimé In Vino Vita ?
Conclusion post visionnage : c'est un documentaire très intéressant !
Si je ne bois pas que des vins issus de la biodynamie, il faut bien admettre que les vins produits par des vignerons pratiquant la biodynamie que j'ai eu l'occasion de goûter m'ont souvent beaucoup plu.
J'étais donc très intéressée à l'idée d'en savoir un peu plus sur cette façon de produire du vin.
Et les témoignages des différents vignerons présents dans In Vino Vita m'ont aidée à un peu mieux comprendre ce qu'était la biodynamie.
Je dis "un peu mieux" car même les vignerons reconnaissent qu'ils ne comprennent pas forcément tout.
C'est l'autre chose qui m'a plu d'ailleurs dans ce documentaire : l'humilité des vignerons et le fait qu'ils admettent qu'il y a des choses qu'ils ne peuvent pas expliquer.
J'aime beaucoup l'idée qu'au final c'est "le résultat dans le verre" le meilleur argument, qu'on comprenne ou non comment ça fonctionne
— Maïlys Ray (@Mailys_Ray) 4 Février 2016
J'ai également apprécié le discours sur les vignerons qui n'ont pas toujours été bio.
Jean-François Vaillant reconnaît lui-même qu'il n'a pas toujours travaillé ainsi et montre qu'on peut changer.
Nicolas Joly quant à lui insiste sur le besoin de respecter aussi ceux qui ont eu recours à un autre mode de production et de comprendre leur histoire plutôt que de les juger.
Bref, j'ai beaucoup aimé In Vino Vita et je ne peux que vous encourager à visionner ce documentaire (vidéo ci-dessous) pour vous faire votre propre opinion.