Les vins de l'AOP Corbières sur leur 31 pour le 1er festival vino-gastronomique à Toulouse
Avis aux Toulousains : du 30 novembre au 6 décembre (la semaine prochaine donc), les vins et vignerons de l'appellation Corbières débarquent en force à Toulouse à l'occasion du festival vino-gastronomique premier du nom.
Que vous soyez néophyte ou amateur averti, il y a fort à parier que vous trouverez votre bonheur dans l'alléchant programme des festivités !
Une vingtaine de restaurants, cavistes et bars à vin pour partager l'esprit Corbières
Quand les vignerons de l'appellation Corbières décident d'investir la ville rose, le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ne font pas les choses à moitié ! En effet, 21 restaurants, cavistes et bars à vin vont mettre à l'honneur les vins de l'appellation pendant les 7 jours du festival.
Et ce qui est bien, c'est qu'il y en a vraiment pour tous les goûts !
Plusieurs façons de découvrir les vins de l'appellation pour varier les plaisirs
Une diversité que l'on retrouve aussi dans les différents types d'événements qui vont avoir lieu pendant cette semaine placée sous le signe du plaisir et de la découverte.
Vous pourrez ainsi découvrir les vins de l'appellation Corbières à travers des moments conviviaux avec les producteurs, des dégustations thématiques, des ateliers culinaires autour des accords mets et vins ou tout simplement à table dans votre restaurant favori !
Allez vite découvrir l'agenda complet du festival vino-gastronomique sur le site de l'appellation : http://20decorbieres.com/festival-vinogastronomique-des-vins-de-lappellation-corbieres
Un objectif affiché : conquérir le cœur des Toulousains
Cette opération séduction a clairement pour objectif de conquérir le bassin toulousain qui représente un axe prioritaire de développement pour l'appellation Corbières.
Pour atteindre cet objectif, les vignerons des Corbières ont travaillé main dans la main avec les professionnels toulousains pour leur proposer une opération sur-mesure et des animations qui leur ressemblent, mettant en avant l'humain et les valeurs d'échange et de partage qui leur sont chères.
L'appellation Corbières en quelques mots
Au coeur de l’Aude, l’AOC Corbières s’étend des portes de Carcassonne aux étangs de Leucate et de Narbonne,
des contreforts des Pyrénées au pied de la Montagne Noire. Ici, la créativité des vignerons, les vignes portées à
maturité et le juste équilibre des cépages, confèrent une vraie modernité aux vins de l’appellation. Le rouge est
la couleur dominante avec le carignan en ADN mais il faut aussi compter avec le grenache, la syrah et le
mourvèdre. Avec âme, ils séduisent par la fraîcheur, l’élégance des tanins et par les délicates notes de garrigue
ou de torréfaction. Les blancs, plus rares, sont travaillés sur la finesse avec des arômes floraux et une belle
souplesse en bouche. Quant aux rosés, joliment gourmands, ils conviennent à l’art de vivre ensemble.
D’ailleurs, quels que soient la couleur et l’instant, les vins de l’AOC Corbières invitent toujours au partage et à
l’échange…Source : dossier de presse
Pour retrouver l'intégralité du programme de ce premier festival vino-gastronomique, je vous invite à vous rendre sans attendre sur le site internet des vins de Corbières ou sur la page Facebook des vins de Corbières.
Bienvenue chez Gaure - La Table du Vigneron
Suite au piratage du blog, j'ai perdu le texte de ce billet. Je vais essayer de le réécrire dès que possible.
En attendant je vous laisse avec les photos.
Toulouse, capitale des vins du Sud Ouest ?
"Toulouse, capitale des vins du Sud Ouest ?", voici le sujet qui animé les débats lors de l'émission de radio à laquelle j'ai participé il y a quelques semaines sur Radio FMR.
J'ai été invitée à donner mon avis sur ce sujet par Ludovic Roif et Chantal Pisey, aka Enflammée sur les réseaux sociaux, co-animateurs de l'émission "C'est une tuerie tes épinards", une émission dédiée à l'actualité de la cuisine et de l'alimentation à Toulouse et dans sa région, et qui a vu le jour en octobre 2014.
Pour échanger sur ce sujet, étaient également de la partie François-Xavier d'Arras, l'un des membres du duo à la tête des 2 caves toulousaines Lacrima Vini, et Philippe Maffre, vigneron gaillacois du domaine Bois-Moisset.
Comme vous l'entendrez en écoutant l'émission, nous avons tous été d'accord pour dire que Toulouse avait encore du pain sur la planche pour incarner réellement la capitale des vins du Sud Ouest dont il est question dans les campagnes de communication de l'Interprofession des Vins du Sud Ouest.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Que devraient faire selon vous les vins du Sud Ouest pour reconquérir le cœur des Toulousains ?
Comment faire de Toulouse une vraie ville de vin et un porte-drapeau des vins du Sud Ouest ?
N'hésitez pas à profiter des commentaires pour me donner votre point de vue sur le sujet.
L'émission sur "Toulouse, capitale des vins du Sud Ouest" est disponible en podcast sur le site de Radio FMR.
Pour écouter le podcast, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous :
#VDV73 : 50 nuances de vin
En ce dernier vendredi du mois de Février, Tom Delanoue, blogueur sur 1098.fr et président éphémère de la 73e édition des Vendredis du Vin a décidé de surfer sur la vague des fameuses "50 nuances de Grey" à l'occasion de la sortie du film. Son thème pour ces #VDV73 : 50 nuances de vin.
ces 50 Nuances de Vin, ce sont ces bouteilles que vous aimez, pour lesquelles vous vous damneriez. Mais en même temps, cela vous fait mal de les aimer, car « vous ne devriez pas ». Et pourtant.
50 Nuances de Vin, c’est ce plaisir solitaire, un peu comme cette chanson de Britney Spears perdue au milieu de votre playlist de métalleux (NON, CE N’EST PAS MON CAS !). Elle vous fait du mal, vous la cachez, mais vous l’aimez.
A l'annonce du thème, j'ai un peu séché car il n'y a pas vraiment de bouteilles que j'aime de façon honteuse.
J'assume pleinement le fait d'aimer des choses très différentes, des styles parfois à l'opposé les uns des autres.
Tant qu'un vin me plaît, me fait vibrer, je me moque complètement qu'il fasse ou non l'unanimité.
Donc non, monsieur le président, je n'ai pas de bouteille secrète à dévoiler, que je cache par peur du regard des autres et qui "me fait mal".
J'ai tout de même essayé de trouver une parade pour participer quand même à cette 73e édition des Vendredis du Vin, en prenant le sujet sous un autre angle.
Si je n'ai pas d'amour clandestin avec un vin, il y en a un que je ne trouve pas excellent et pour lequel j'ai pourtant une affection toute particulière.
Ce vin c'est une cuvée dénommée "Les Larmes du Père".
Un 100% syrah, en appellation Saint-Joseph, produit par la maison Alain Paret, un domaine situé dans la vallée du Rhône septentrionale à 50km de Lyon.
Le joli nom donné à cette cuvée est un hommage aux anciens et à la difficulté de leur travail sur les coteaux pentus et accidentés où se trouve le vignoble d'Alain Paret.
Objectivement ce vin n'est pas mauvais du tout, avec une certaine densité en bouche et des tannins plutôt ronds, mais il ne m'emballe pas plus que ça car à mon goût l'élevage est trop présent. A chaque fois que j'en ai bu, j'ai fini mon verre mais sans pour autant déborder d'enthousiasme.
Et pourtant, comme je le disais plus haut, j'ai une tendresse toute particulière pour ce vin, peut-être encore plus aujourd'hui.
Ce vin était le vin préféré de mon grand-père qui nous a quittés en début d'année.
Cette cuvée "Les Larmes du Père" est même une sorte d'institution familiale, trônant régulièrement sur la table lors des repas de fin d'année ou d'anniversaire. Cette année encore, nous avons ouvert une bouteille de 2008 à Noël.
Je n'ai jamais trop su comment mon grand-père avait connu ce vin, ni pourquoi il lui plaisait tant. Mais je me souviens qu'à chaque fois qu'il en buvait, il l'appréciait et nous conseillait d'en mettre dans nos caves.
Lors de la prochaine réunion familiale, nous ouvrirons certainement une autre bouteille de Larmes du Père.
Mon grand-père ne sera plus là pour la partager avec nous, mais il sera certainement dans nos pensées et convaincue ou pas, je lui dirai encore "oui Papy, il est bon ton vin".
Merci Tom de m'avoir donné une excuse pour rendre un petit hommage à mon Papy à travers ces Vendredis du Vin.
Je vous invite à découvrir les autres participations aux #VDV73 sur Facebook ou sur le compte Twitter des Vendredis du Vin.
Bon weekend à tous !
Le combat de la chandeleur : muscat du Cap Corse vs cidre de glace
Oui, je sais, la Chandeleur c'était hier, mais je pars du principe que quand on aime les crêpes, on ne se contente pas d'en faire une fois par an ! Du coup, pour votre prochaine tournée de crêpes, j'ai testé pour vous deux accompagnements liquides différents, histoire de changer un peu des traditionnelles bulles.
Laissez-moi vous présenter les deux concurrents du jour, avant leur entrée sur le ring.
Muscat du Cap Corse
L'appellation "Muscat du Cap Corse", née en 1993, est l'une des 9 AOP de Corse.
La zone de production couvre le nord du Cap Corse et de la région du Nebbio, et bénéficie d'un climat méditerranéen, très influencé par la mer et les vents. On y trouve principalement des sols argilo-calcaires.
L'appellation en quelques chiffres : Surface : 98 hectares / Production moyenne : 2 813 hectolitres / Nombre de producteurs : 35 caves particulières (source : dossier de presse 2014 de l'Interprofession des Vins de Corse).
A ma droite, le "solaire", originaire du village de Barbaggio en Haute-Corse et représentant la maison Devichi : le muscat du Cap Corse, Fruttu di Sole.
[N.B : j'aurais pu choisir le muscat du Clos Nicrosi, qui est aussi en AOP Muscat du Cap Corse, mais cette fois-ci j'ai préféré opter pour un représentant venant de la région du Nebbio, tout près de Patrimonio].
Élevé au minimum 3 ans en cuve inox, après un pressurage direct de la vendange entière de muscat petits grains (sans collage ni levurage), il affiche 95g/l de taux de sucre résiduel au compteur.
Cidre de glace
Le cidre de glace est un cidre venu du Québec, dont la fermentation s'effectue sur un jus de pommes concentré par l'action du froid naturel. C'est le climat unique du Québec qui a inspiré ce produit car des températures hivernales extrêmes sont requises pour que la pomme gèle de façon naturelle (permettant ainsi la séparation entre le nectar et la glace) et puisse donner naissance au cidre de glace. Pour obtenir cette concentration des sucres par le froid, 2 procédés sont possibles : la cryoconcentration et la cryoextraction. Lorsque le nectar a atteint , grâce à l'un de ces deux procédés, 30º Brix ou plus sans aucune addition de sucre ou d’alcool, celui-ci est fermenté à basse température pendant plusieurs mois. Le produit fini doit, selon la réglementation, avoir une teneur en sucre résiduel d'au moins 130 g/L et un titre alcoométrique acquis de plus de 7 % et d'au plus 13 % d'alcool par volume.
A ma gauche, "celui qui venait du froid", et plus précisément du Québec, représentant la maison Félibre : le cidre de glace, Givré.
[N.B : j'aurais pu citer le cidre de glace Neige de La Face Cachée de la Pomme, qui est le tout premier cidre de glace à avoir été commercialisé au Québec et dans le monde, et qui est apparemment une référence en la matière, mais il se trouve que j'ai découvert l'existence du cidre de glace via la bouteille du domaine Félibre que l'on m'a offerte].
Obtenu par la fermentation de jus de pommes (principalement McIntosh et Cortland, avec un ajout de Spartan, Lobo et Empire) ayant atteint une concentration de sucre avant fermentation d’au moins 30 degrés Brix via le procédé de la cryoextraction, il affiche 135g/l de taux de sucre résiduel au compteur.
Rencontre au sommet
Entre ces deux-là, c'est un peu le match du feu contre la glace.
D'un côté, le petit gars venant du froid, qui vous enrobe les papilles d'un manteau tout doux en vous susurrant des mots tendres au creux de l'oreille.
De l'autre, un sudiste qui, après la douceur du premier contact, vous bouscule avec une acidité parfaitement maîtrisée et finit par vous embrasser fougueusement.
Avec deux "techniques de combat" aussi différentes, difficile de désigner un vainqueur.
A l'épreuve de la crêpe au sucre avec un filet de jus de citron (ma préférée), je dirais que le muscat l'emporte grâce à sa vivacité et à la complexité qu'il apporte en bouche.
A l'épreuve de la crêpe au chocolat ou à la pâte à tartiner (la version favorite de monsieur), le cidre de glace, jugé plus "gourmand", semble obtenir les faveurs de l'assemblée. Personnellement, je reste plus réservée car le cidre de glace reste quand même un chouille trop sucré pour moi, et l'absence de bulles me manque un peu (en même temps, j'ai du sang breton qui coule dans les veines donc je manque sans doute d'objectivité quand il est question de cidre ;)).
Je n'ai pas essayé d'autres variantes de crêpes, mais je serais curieuse de savoir ce que ça pourrait donner avec du caramel au beurre salé ou de la crème de marron. Et pourquoi pas avec des galettes salées (j'ai notamment bien envie de tester l'accord avec une crêpe au bleu ou au roquefort par exemple).
Si vous tentez l'expérience, dites-moi ce que vous en pensez !