#VDV63 : Éloge de la patience...
Nous y voilà, il fallait bien que ça arrive un jour, après notre chère Véronique du Mas Coris, me voici présidente des Vendredis du Vin pour cette 63ème édition. La pression est montée ces dernières semaines... Qu'allais-je donc bien pouvoir vous proposer pour ces VDV #63 ?
Pour avoir listé l'ensemble des thèmes proposés depuis le début des Vendredis du Vin (vous trouverez tout ça sur la page du groupe pour ceux que ça intéresse), je me suis vite rendue compte qu'il n'était pas si aisé de trouver un sujet qui n'ait pas déjà été abordé, ou d'en trouver un déjà abordé il y a longtemps mais à attaquer sous un angle nouveau.
Février oblige, j'ai envisagé un temps de choisir un thème en lien avec la Saint Valentin mais ça ne m'inspirait pas plus que ça, même si j'aimais beaucoup l'idée de déclarer sa flamme à un vin.
Ce ne sera donc pas le thème de ces VDV #63.
Cependant, puisque j'aimais bien cette idée, j'en profite pour faire un petit aparté. Il se trouve que les vins du Château de Reignac ont eu une idée similaire et vous propose de leur envoyer votre lettre d'amour pour tenter de gagner une bouteille jusqu'au 12 février (plus d'infos sur la page Facebook du domaine). Donc, si vous connaissez et aimez ces vins, prenez votre plus belle plume pour leur dire tout votre amour. Fin de l'aparté, revenons-en aux Vendredis du Vin !
C'est sans le moindre début d'idée de sujet que je suis partie la semaine dernière à Montpellier. Et finalement, c'est là-bas, en discutant avec plusieurs vignerons, que m'est venue l'idée du thème pour cette 63ème édition des Vendredis du Vin.
Ce mois-ci, je vous invite donc à plancher sur le sujet suivant : Éloge de la patience.
[P.S: Que ceux qui me connaissent bien et sont en train de se marrer à l'association de ma personne au terme "patience" cessent immédiatement ;-)]
Libre à vous d'aborder ce thème comme vous le souhaitez !
Envie de parler de "vieux" vins qui valent le coup d'attendre ? Envie de nous conter une verticale qui vous a particulièrement marqués ? Envie d'évoquer la patience nécessaire dans l'apprentissage du vin ou encore dans le travail du vigneron à la vigne ou au chai ?
Envie au contraire de faire l'éloge de l'impatience ?
Tout est permis donc ne vous sentez pas bridés et laissez libre cours à votre imagination. L'important c'est de participer et surtout de se faire plaisir !
Côté pratique, vos participations sont attendues pour le Vendredi 28 Février à partir de 0h01.
Si vous avez un blog, il suffit de poster votre participation sur votre blog, avec un lien vers l'annonce du thème, mais n'oubliez pas de la poster aussi sur la page des Vendredis du Vin dédiée à l'événement.
Si vous avez un blog, mais pas de Facebook, laissez un lien vers votre billet en commentaire ici et je m'occuperai de le partager.
Si vous êtes SBF ("sans blog fixe"), je me ferai un plaisir de vous héberger sur le mien pour l'événement, donc n'hésitez pas à m'envoyer votre texte à l'adresse suivante : verywinetrip [at] gmail.com.
L'éternelle impatiente que je suis (que voulez-vous, on ne peut pas avoir que des qualités !) vous donne donc rendez-vous le 28 février ici et sur les réseaux sociaux pour célébrer ces VDV #63.
J'ai hâte de vous lire et de découvrir plein de jolies bouteilles, alors lancez-vous !
Crédit pour la photo illustrant l'article : Kuzma
#VDV62 : La Grande Année de Bollinger pour m'accompagner en 2014
"LE vin d'un tournant de votre vie..."
Quand j'ai lu le thème proposé par Véronique du Mas Coris, je me suis dit qu'elle ne pouvait pas mieux tomber.
Car si ce début d'année 2014 a été riche en célébrations (le premier anniversaire du blog il y a quelques semaines, le mien il y a quelques jours...), il a aussi été synonyme de nouveau départ, puisque je me suis lancée dans l'aventure de l'entrepreneuriat.
Comme le disait très justement Éric Leblanc dans son billet pour ces Vendredis du Vin, se lancer dans une nouvelle aventure c'est un mélange d'excitation et d'appréhension. Un projet ça se mûrit, donc cela fait un moment que l'idée me trottait dans la tête, et maintenant qu'elle a abouti à quelque chose de concret, j'ai hâte de rentrer dans le vif du sujet !
Et en même temps, après un peu plus de 7 ans en tant que salariée, et bien qu'ayant eu des postes à responsabilités, me dire que je vais être mon propre patron me fait aussi un peu peur. Sans compter que je me lance dans un domaine, à la fois proche et différent du mien.
Mais voilà, l'envie de me consacrer à l'aspect qui m'a le plus plu dans mon job au cours de ces derniers années tout en me rapprochant de ma passion et en mettant enfin à profit des compétences techniques assez peu exploitées jusqu'à présent, ont suffi pour me convaincre de me lancer dans l'aventure.
Après tout, 100% des gagnants ont tenté leur chance comme on dit à la Française des Jeux !
Mais revenons-en au vin, puisque c'est de ça qu'il est question dans les Vendredis du Vin.
J'aimerais que cette année soit riche en rencontres, en projets, en clients satisfaits...alors quand j'ai réfléchi au vin qui pourrait m'accompagner j'ai tout de suite pensé à un champagne qui me faisait envie depuis un moment (notamment à cause d'une certaine blogueuse belge qui, dit-on, porte des escarpins rouges et passe son temps à nous dire tout l'amour qu'elle a pour ce champagne).
Concernant la cuvée, c'était tout trouvé. L'objet de ma convoitise ne pouvait mieux porter son nom : La Grande Année de Bollinger.
La Grande Année de Bollinger 2004
J'ai eu la chance de pouvoir savourer ce champagne le soir de mon anniversaire (grâce à mon cher et tendre que je remercie), et je suis complètement tombée sous le charme.
Déjà, d'un point de vue purement "marketing", le coffret est très chouette. Il y a même un petit livret qui accompagne la bouteille dans lequel on trouve (en plusieurs langues) quelques explications sur la vendange 2004 et sur la cuvée, ainsi que cette fameuse citation de Madame Jacques Bollinger.
D'habitude, j'ai une préférence pour les blancs de noirs (c'est-à-dire des champagnes élaborés à base de cépages rouges), que je trouve plus complexes, mais pour La Grande Année de Bollinger, j'étais prête à faire une exception. D'autant plus que dans cette cuvée, le pinot noir est majoritaire (66% de Pinot Noir, 34% de Chardonnay).
Cette Grande Année n'était certainement pas à son apogée en terme de maturité (le millésime 2004 reste "jeune" et doit certainement encore pouvoir supporter sans souci quelques années en cave) mais laissez-moi vous dire que ce champagne était déjà grand, et même très grand. Finesse des bulles, complexité des arômes, ampleur en bouche, longueur de folie...Bref, si je n'ai pas "pleuré de bonheur" en buvant ce champagne, il m'a suffisamment épatée pour que j'en redemande ! J'aurais d'ailleurs bien fait tout le repas avec, si le plat s'y était prêté.
Mais il faut savoir raison garder car cette petite chose n'est pas donnée.
Si le millésime 1999 que j'ai croisé chez un autre caviste me fait déjà de l'œil, je le garde pour plus tard quand j'aurai, je l'espère, plein de projets en cours et mes premiers clients satisfaits à célébrer ;)
Et vous, quel vin auriez-vous choisi pour accompagner cette nouvelle année ?
P.S : Retrouvez les autres contributions sur la page Facebook de l'événement.
A la découverte de La Folie d'En Marge
N.B : ce restaurant a depuis fermé ses portes, mais vous pouvez toujours retrouver le chef Franck Renimel dans son restaurant d'Aureville (coordonnées au bas de l'article).
La Folie d’En Marge, voilà un restaurant devant lequel je suis passée des dizaines de fois, en me baladant dans les petites rues du quartier St Etienne, mais dans lequel je n’avais encore jamais mangé. Et pourtant, ce petit restaurant rue Mage a toujours eu le don d’attiser ma curiosité. Sauf que voilà, les habitudes aidant, je n'y pensais jamais au moment de choisir un restaurant pour un déjeuner ou un dîner.
Je n’ai donc pas réfléchi longtemps avant de dire oui quand on m’a proposé de passer la matinée avec le chef Frank Renimel et l’équipe aux manettes de La Folie d'En Marge pour découvrir, avec d'autres blogueuses, le restaurant et les différentes activités et soirées qu'il propose, notamment le concept « Chef d’un jour ». [Petite précision, si le public était 100% féminin, ce n'était pas une volonté des organisateurs car des blogueurs avaient également invités mais n’ont malheureusement pas pu se libérer].
Pour en revenir à cette matinée, même si je ne suis pas une passionnée de cuisine, dans le sens où je ne passe pas tous mes weekends à mitonner de bons petits plats, je prends beaucoup de plaisir à cuisiner. Et dans le cadre du travail, j'ai plusieurs fois eu l'occasion de participer à des ateliers de cuisine et, à chaque fois, j'ai passé un très bon moment. Donc la proposition de La Folie d'En Marge m'a tout de suite plu. Sans compter qu' il me paraissait impensable de passer à côté de l’opportunité de rencontrer un chef étoilé et de cuisiner avec lui.
Retour sur cette matinée passionnante...
D' En Marge à La Folie d' En Marge
RDV pris un jeudi matin à 9h au restaurant, 8 rue Mage.
L'occasion de faire les présentations et d'échanger un peu, avant de démarrer le programme de la matinée, avec Frank Renimel et son épouse Isabelle, mais aussi avec l'équipe officiant à La Folie d'En Marge : le chef Frank Lopez, le sommelier Jérémy Vivas et une jeune apprentie.
Pour ceux qui l'ignorent, c'est dans ce restaurant, qui s'appelait alors En Marge, que Frank Renimel a obtenu sa première étoile en 2008. Depuis, En Marge a changé d'écrin en déménageant courant 2012 dans un ancien corps de ferme à Aureville, tout près de Castanet-Tolosan. Mais Frank et Isabelle Renimel ont souhaité gardé le restaurant d'origine en le rebaptisant La Folie d'En Marge et en lui donnant un caractère plus bistrot/brasserie avec des menus à des prix accessibles (menu La Folie à 16€ uniquement le midi, menu Le Marché à 31€).
Une journée dans la peau d'un chef
Une fois les présentations terminées, nous voici partis en direction du marché des Carmes pour acheter de quoi préparer le déjeuner. Pas de bons repas sans bons produits !
Le marché des Carmes, pas vraiment un territoire inconnu pour moi vu que j'habite à côté et que j'y fais mes courses tous les weekends. Je n'ai d'ailleurs pu m'empêcher de sourire en voyant que le chef avait les mêmes habitudes que moi : légumes chez Sylviane et Didier, pain chez Cadenet...
De retour au restaurant, les choses sérieuses commencent. Les groupes se forment pour préparer les différents plats au menu et je me retrouve dans l'atelier "pigeons". Comment vous dire...Au début, en regardant le chef, vous vous dites que ça a l'air d'un jeu d'enfant. Mais quand vient le moment de reproduire les gestes, c'est une toute autre affaire ! J'en profite pour m'excuser auprès des pauvres pigeons ayant atterri entre mes mains car, bien que morts, ils ont passé un sale quart d'heure. Heureusement, je m'en suis mieux sortie avec la préparation des coquilles St Jacques.
Comme nous étions nombreuses, nous avons ensuite laissé les chefs gérer seuls la partie cuisson pour nous consacrer au "quizz vins", une autre activité proposée depuis peu par La Folie d'En Marge.
Un restaurant qui met les vins à l’honneur
À La Folie d'En Marge, les vins ne jouent pas les seconds rôles mais sont au contraire mis à l'honneur car Jérémy Vivas a à cœur de faire découvrir le vin à la clientèle du restaurant.
D'abord en proposant 10 vins différents au verre, dont la sélection change toutes les semaines.
Mais aussi en proposant des soirées à thème : soirées autour des accords mets et vins (ou encore mets et bières comme c'était le cas le jeudi en question), soirées "quizz vins"...
Ces fameuses soirées "quizz vins" ont lieu toutes les 3 semaines (sauf en Décembre) et invitent les amateurs, éclairés ou non, à s'affronter par équipe autour d'un questionnaire et d'un exercice de dégustations à l'aveugle pour remporter un magnum. Le tout dans une ambiance bon enfant.
Nous avons eu l'occasion de nous prêter à l'exercice avec mes compagnes de jeu, pendant que les chefs finalisaient le déjeuner et j'ai trouvé le concept très sympa, même si la dégustation à l'aveugle reste un exercice compliqué, y compris pour ceux qui ont plus l'habitude de déguster.
J'ai d'autant plus apprécié ce quizz vins que j'ai trouvé Jérémy très bon pédagogue. Tout au long du quizz, que ce soit pour le questionnaire ou pour les dégustations à l'aveugle, j'ai trouvé son discours très accessible, y compris pour des néophytes. Il a réussi selon moi à expliquer parfaitement les choses, y compris les aspects techniques, sans tomber ni dans la facilité de l'ultrasimplification ni dans le travers du discours trop technique et péremptoire.
À table !
Pour finir en apothéose cette matinée, nous avons pu savourer les plats préparés par les chefs.
Tout était tout simplement délicieux, mais j'ai véritablement eu un coup de cœur pour l'entrée chaud/froid à base de potiron, châtaignes et tartare de St Jacques.
Côté vins, pas de fausses notes non plus avec un joli sauvignon qui s'accordait parfaitement à l'entrée et un rouge de Fabien Jouves qui se mariait très bien au pigeon.
Ce que je retiendrai de cette matinée ? Une super expérience, une équipe très accueillante et un chef étoilé qui sait rester accessible et dont l'humilité et la simplicité transparaissent dans ses assiettes, sans oublier un déjeuner qui aura mis mes papilles en émoi.
Bref un restaurant qui vaut définitivement le détour et dans lequel je reviendrai sans aucun doute !
Infos supplémentaires :
* Si l'expérience "chef d'un jour" vous tente, sachez qu'il faut compter 80€ pour la personne qui passe la journée avec le chef et qu'il faut s'engager à assurer au moins 10 couverts. Ce qui est assez logique vu qu'il serait dommage de préparer des plats que personne ne mange.
N'hésitez pas à vous renseigner directement auprès du restaurant pour avoir plus de détails.
* Pour être tenus informés des prochaines soirées accords ou quizz vins, le plus simple est de suivre la page Facebook du restaurant.
Restaurant La Folie d'En Marge
8 rue Mage
31000 TOULOUSE
Tel (réservations) : 05.61.25.77.01
http://www.lafoliedenmarge.com/
N.B : ce restaurant a depuis fermé ses portes, mais vous pouvez toujours retrouver le chef Franck Renimel dans son restaurant d'Aureville (coordonnées au bas de l'article).
Hôtel Restaurant En Marge - 1 étoile
1204, Route de Lacroix Falgarde
Birol
31320 AUREVILLE
Tel (réservations) : 05.61.53.07.24
http://www.restaurantenmarge.com/fr/
A ne pas manquer en Décembre à Toulouse
Décembre déjà...
Je ne sais pas vous, mais moi je n'ai pas vu passer le mois de Novembre. Sans compter les publicités et décorations relatives à Noël qui ont commencé à fleurir un peu partout, à peine Halloween terminé, et qui ont contribué à me donner l'impression que le temps défilait à toute vitesse.
Décembre est arrivé, et avec lui, le froid a fait son grand retour. Mais ce n'est pas une raison pour vous enfermer chez vous car en Décembre, il y a pleins de choses à faire à Toulouse, notamment pour les amateurs de vins et spiritueux.
Le SISQA
Quand ?
Du 12 au 15 décembre 2013 de 10h à 19h.
Nocturne le vendredi 12 décembre jusqu'à 22h.
Où ?
Au Parc des Expositions de Toulouse.
Qu'est-ce qu'on y fait ?
Le SISQA, c'est le Salon de la Qualité Alimentaire. Pas très glamour comme nom je vous l'accorde, mais c'est un salon parfait pour ceux qui aiment allier terroir et plaisirs de la table.
C'est évidemment le Sud-Ouest qui est mis à l'honneur avec 200 produits de qualité de Midi-Pyrénées.
De quoi ravir les gourmands, d'autant plus qu'il y en a pour tous les goûts : viande, salaison, fruits et légumes, fromage, foie gras, pain, miel...et bien sûr vins et spiritueux !
Sur la partie vins, vous pouvez aller jeter un oeil au billet que j'avais rédigé l'année dernière suite à ma première visite au SISQA.
Pour le reste, je vous invite à consulter le site officiel du SISQA, où vous trouverez notamment le programme des différentes animations.
Infos pratiques
Tarif adulte : 3 €
Tarif réduit : 1,5 € pour les étudiants, les personnes de plus de 65 ans, les demandeurs d’emploi
Entrée gratuite : pour les scolaires et moins de 12 ans tous les jours, pour les seniors [1] le jeudi et vendredi (hors nocturne)
La semaine de l'Armagnac à Toulouse
Quand ?
Du 11 au 14 décembre 2013.
Où ?
Cave Flut' - 15, rue Bouquières
Qu'est-ce qu'on y fait ?
Cette Semaine de l'Armagnac à Toulouse existe depuis 2009 mais elle évolue d'année en année.
L'an dernier, un cocktail avait été créé pour l'occasion et dédiée à notre belle ville de Toulouse. Un cocktail, à base de Blanche d'Armagnac, de violette et de gingembre, qui portait le doux nom de Violeta by Armagnac.
Cette année, l'interprofession de l'Armagnac est allée plus loin, pour renforcer son lien à notre région, en lançant un club éphémère en plein coeur de notre chère Ville Rose.
Programme
- Le 1er événement est exclusivement pour vous mesdames : la Masterclass Armagnac au féminin
Mercredi 11 de 15h à 17h
Au programme: dégustations commentées, focus sur les alliances gourmandes et atelier de création de cocktails.
Pour vous inscrire, envoyez un mail à communication@armagnac.fr.
Attention, il n'y aura pas de la place pour tout le monde car le nombre d'inscriptions est limité à 30.
- Le Vendredi 13 à partir de 12h aura lieu un cocktail déjeunatoire, réservé aux Fans de la page Facebook de l'Armagnac.
Au programme : présentation du cocktail Violeta by Armagnac, et déjeuner sous forme de cocktail sur le thème des alliances mets & Armagnac.
Si cela vous intéresse, commencez par liker la page Facebook de l'Armagnac et inscrivez-vous à l'événement en suivant le lien indiqué sur le mur de la page.
Attention, le nombre de places est limité, donc ne tardez-pas !
Vous découvrirez aussi sur la page les autres événements en rapport avec cette Semaine de l'Armagnac à Toulouse.
Et sinon...
La période des fêtes c'est aussi le moment idéal pour aller faire un tour chez les cavistes.
Vous cherchez des idées de cadeaux "vineux" ? Vous êtes en quête de la bouteille idéale pour accompagner votre repas de Noël ou votre soirée de réveillon ? Vous cherchez tout simplement à vous faire plaisir ?
Les cavistes toulousains se feront un plaisir de vous conseiller pour trouver le vin qu'il vous faut et pour vous faire profiter de leurs découvertes et coups de coeur. Et surtout, n'hésitez pas à leur poser des questions. Promis, ils ne vous mangeront pas ! ;-)
Et si vous voulez vous faire plaisir, sachez qu'ils sont aussi nombreux à organiser des soirées dégustations "festives" à l'approche des fêtes de fin d'année. Donc n'hésitez pas à vous renseigner auprès de ceux que vous connaissez pour connaître le programme des réjouissances.
#VDV61 : Il était une fois...dans le Minervois
Il était une fois David du blog Abistodenas.
David aimait le vin, les plaisirs de la table...et les contes. Aussi, lorsque David se vit couronné roi temporaire du royaume des Vendredis du Vin, il se dit qu'il aimerait bien que les habitants de son nouveau royaume lui racontent de belles histoires. Ni une, ni deux, il prit sa plus belle plume et rédigea sa demande...
C’est pourquoi chers amis de la dive bouteille, je vous propose de vous assoir autour du feu, il y aura peut-être une guitare, Hugues Aufray nous donnera une petite tape sur l’épaule pour lancer les hostilités et surtout quelques canons trôneront à nos côtés pour illustrer ce retour en enfance fait de contes, fables et histoires de tire-bouchons. Car vous l’aurez compris, à l’occasion de cette 61ème édition des Vendredis du Vin, il vous faudra trinquer avec les Trois Petits Cochons, ou festoyer à la table du Loup, si vous n’avez pas déjà succombé aux caprices de la Princesse au Petit Pois.
Alors que décembre s'apprête à pointer le bout de son nez, voilà un bien joli thème que celui des contes.
Pour ne rien vous cacher, j'ai toujours adoré les contes.
J'aime les contes de fées, les histoires qui finissent bien mais aussi celles qui font peur, tous ces récits qui vous emmènent ailleurs.
Il m'arrivait encore, il y a peu, d'écouter dans ma voiture le soir en rentrant les histoires racontées par Elodie Fondacci dans "Des Histoires en Musique" sur Radio Classique, alors que ce programme était plutôt destiné aux enfants.
J'aime qu'on me raconte des histoires, et pour moi, le vin est un merveilleux conteur.
Si vous prenez le temps de l'écouter, il vous chuchotera à l'oreille son histoire, celle de sa terre, celle de l'homme ou de la femme qui l'aura façonné...
J'étais ainsi partie pour écrire quelque chose sur le vin en général en tant que conteur d'histoires et puis je suis tombée successivement sur 2 bouteilles qui m'ont fait changer d'idées car elles m'ont remémoré des souvenirs.
Ces 2 bouteilles, qui évoquent par leur nom l'univers des contes, m'ont en effet renvoyée à mon enfance et à mes grands-parents.
Raconte-moi des histoires...
Mes grands-parents maternels d'abord, qui m'avaient abonnée à la série de cassettes et livrets "Raconte-moi des histoires".
L'écoute de ces cassettes était un véritable rituel.
Je me souviens de la petite table en bois, accompagnée de sa petite chaise, sur laquelle on m'installait pour déjeuner ou prendre mon goûter. A côté de la petite table, se trouvait mon lecteur de cassettes. J'étais tellement contente quand j'appuyais sur la touche lecture et que j'écoutais toutes ces belles histoires. Mes préférées étaient celles relatant les aventures du petit chat noir Gobbolino, mais il y avait aussi des histoires inspirées des fables de La Fontaine ou de contes connus.
Mon grand regret est de ne plus retrouver ses cassettes aujourd'hui alors que je prendrais tant de plaisir à les réécouter. Mais figurez-vous qu'en recherchant un visuel des livrets pour illustrer ce billet, je suis tombée sur une page Facebook créée par un passionné qui essaye apparemment de reconstituer la collection sous forme numérique. Je sens que je vais aller regarder cela de plus près très vite ! :-)
Si j'aimais beaucoup mes cassettes de "Raconte-moi des histoires", j'aimais encore plus les histoires que me racontaient mon grand-père paternel, décédé depuis maintenant plus de 10 ans.
Là aussi, je me souviens du rituel de la sieste. A chaque fois que j'allais en vacances chez mes grands-parents en Ardèche, la sieste post repas était incontournable. Sauf que quand on est enfant, on n'a pas toujours envie d'aller se coucher. Alors pour me convaincre de filer dans mon lit pour la sieste, mon grand-père avait l'habitude de me raconter des histoires. Il y en avait plusieurs, mais celle dont je me souviens le plus c'est celle du Petit Chaperon Rouge. Je ne sais pas pourquoi mais j'adorais quand mon grand-père me contait les aventures du Petit Chaperon Rouge. Peut-être parce qu'en Ardèche, avec la forêt pas très loin de la maison, j'avais l'impression que l'histoire était plus crédible.
Les 2 bouteilles dont je vais vous parler m'ont justement rappelé les péripéties du Petit Chaperon Rouge...
Il était une fois...dans le Minervois
Sans que cela ait été prémédité de ma part, il se trouve que ces 2 bouteilles viennent du Minervois.
Et toutes les 2 proviennent de domaines pratiquant l'agriculture biologique, et même la biodynamie dans le cas du second.
♫ ♫ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...♫ ♫
La première bouteille va justement nous emmener dans un bois, puisqu'il s'agit du Bois des Merveilles 2011 de Jean-Baptiste Sénat.
Voilà une bouteille qui se devait de figurer dans la liste des vins dégustés à l'occasion des Vendredis du Vin en mode "Il était une fois" ! C'est ce que je me suis dit dès que mes yeux se sont posés sur son étiquette lors d'un passage chez mon caviste pour la sortie des vins nouveaux.
Bien que je n'ai jamais goûté de vins de Jean-Baptiste Sénat, celui-ci ne m'était pas inconnu car je me souvenais qu'il figurait parmi les vignerons préférés de notre cher président du mois.
Après un carafage d'1h30 conseillé par mon caviste, place à la dégustation.
-
La robe est très sombre.
Le nez me plaît immédiatement, et m'emmène au milieu des bois où je m'imagine savourer des mûres sauvages.
Dès la première gorgée, j'ai le sourire jusqu'aux oreilles. C'est à la fois gourmand et complexe. On décèle un élevage sous bois, mais ça reste très léger. Je retrouve cette mûre sauvage qui m'avait chatouillé le nez. Le vin a du volume et enveloppe mon palais, tout en se faisant velours sur ma langue. Une merveille ! Et en plus, ce vin est doté d'une belle longueur, qui fait qu'on en profite encore un moment après.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai été plus qu'emballée par ce Bois des Merveilles de Jean-Baptiste Sénat !
Voici quelques infos supplémentaires sur ce vin, glanées sur le site internet du domaine :
-
Appellation : Minervois AOC
Cépage : Carignan 75%, Grenache 15%, Mourvèdre 15%.
Age des vignes : 60 ans pour les Carignans, 100 ans pour les Grenaches, 50 ans pour les Mouvèdres.
Terroir : Lentilles siliceuses de garrigue.
Conduite du vignoble : Gobelet.
Rendement : 30 hl/ ha.
Vinification : Raisins égrappés.
Cuvaison : 20 jours.
Elevage : 18 mois dans des demi muids de 600 litres de plusieurs mois.
Mise en bouteille : Au Domaine par nos soins, sans filtration, jour fruit.
♫ ♫ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...
...si le loup y était, il nous mangerait ! ♫ ♫
Hier, alors que j'avais déjà mon vin pour aujourd'hui, voilà que lors de l'inauguration dans une nouvelle cave toulousaine place St-Georges, Lacrima Vini, mon chemin croise celui d'un autre vin, pleinement dans le thème lui-aussi de ces Vendredis du Vin...
Le domaine s'appelle Le Loup Blanc.
Presque toutes les cuvées de ce domaine portent des noms évoquant l'univers des contes.
Hier, 2 cuvées étaient disponibles : "Le Régal du Loup" et "La Mère-Grand".
J'ai opté pour la seconde, millésime 2011.
En l'ouvrant hier soir, le premier nez m'a fait me dire qu'un peu d'aération lui ferait le plus grand bien.
Du coup, comme pour le précédent, je l'ai carafé, avant de le déguster, mais moins longtemps car il était déjà tard. A posteriori, je suis convaincue que ce vin aurait été encore meilleur en l'aérant un peu plus longtemps.
Le nez se fait effectivement plus charmeur au fil du temps.
En bouche, le vin est riche. Côté arômes, moi ça m'évoque plutôt les fruits noirs. Les tanins sont présents mais fins. C'est bon, c'est long, mais à mes yeux, c'est un vin qui s'exprime beaucoup mieux à table que seul. Il a besoin d'un plat à sa hauteur pour s'épanouir pleinement. Je vois bien une viande, et pourquoi pas un gibier.
Sur le site, il y a des infos, mais sur le millésime 2010 :
-
Appellation : AOP MINERVOIS
Cépage: Carignan 40 % - Grenache 60%
Terroir: Calcaire
Rendement: 25 Hl/ha
Age des vignes: 60 ans
Elevage: 12 mois en cuve tronconique bois puis 6 mois en cuve béton.
Je ne m'en suis pas souvenue tout de suite, mais au moment de jeter la bouteille tout à l'heure, je me suis rappelée avoir lu quelque chose sur ce domaine dans 180°C.
Et non seulement, il y a bien un article fourni sur ce domaine dans le premier numéro de 180°C, mais il a en plus été écrit par l'un de nos vendredistes, Michel Smith. Je ne peux que vous encourager à lire son reportage, qui est très bien écrit et superbement illustré par les photos de Éric Fénot.
Merci David pour avoir trouvé ce joli thème qui m'a remémoré de bons moments et m'a permis de découvrir 2 domaines, dont j'ai hâte de déguster le reste de la gamme.
N'oubliez pas d'aller lire les contributions des autres participants. Sur Twitter, le hashtag c'est #VendredisduVin.
Petit message aux toulousain(e)s qui me lisent :
Vous pouvez retrouver le Bois des Merveilles à L'Envie du Sud, place des Carmes, et la Mère-Grand chez Lacrima Vini, place St Georges.
Moi, je vous laisse en musique avec, pour rester dans le thème, Cendrillon...
http://www.youtube.com/watch?v=5MzQ42mHNRU