#VDV59 : au rythme des accords Vin et Musique
Ce mois-ci c'est Lolita, du blog J'aime ton wine, qui prend la présidence éphémère des Vendredis du Vin pour cette 59ème édition et nous propose un thème qui lui est cher : les accords Vin & Musique.
Pour ce VdV#59 c’est à votre tour de m’annoncer vos accords vin et musique. Un Saint Joseph avec de la pop ? Un Pomerol avec une sonate de Chopin ? Un Champagne avec du bon vieux rock ? Un Touraine avec de la chanson française ?
Ça tombe bien, j'aime autant le vin que la musique !
Côté musique j'ai des goûts très très éclectiques, donc je ne vais pas essayer de caser tous les styles que j'aime sinon on ne va pas s'en sortir.
Je vais me contenter de quelques morceaux et vins que j'adore, et tenter de les accorder.
J'ai eu l'occasion de boire les vins cités ci-dessous au cours des derniers jours/mois/années et non lors de la même soirée, mais pour l'exercice des Vendredis du Vin, je vous propose de les imaginer s'inviter les uns après les autres à votre table, au cours d'une soirée 100% Vin et Musique, en bonne compagnie cela va sans dire.
On commence ?
L'apéro
A l'apéro, je ne sais pas vous, mais moi j'ai des fois envie d'un environnement "calme" pour arriver à me détendre après une journée de boulot et des fois je suis d'humeur festive et j'ai envie de tout de suite me mettre dans l'ambiance pour être d'attaque pour le reste de la soirée.
A chaque humeur, son vin, mais ils ont quand même un point commun : ils sont tous les 2 corses ;-)
Pour décompresser, je vous suggère un rouge sur le fruit, super agréable à boire, fait par Sébastien Poly, un vigneron qui travaille en biodynamie : la cuvée Antica 2010 du Domaine U Stillicionu.
Et pour l'accompagner, une ambiance soul avec Wine, un groupe découvert grâce à François de Bourgogne Live, et leur titre "Lettin'go" (cliquez sur le titre pour écouter le titre sur Deezer).
Plutôt envie de danser jusqu'au bout de la nuit ?
Le Blanc 2012 du Clos Nicrosi me semble parfait, avec son peps et ses notes d'agrumes. A déguster en écoutant "I gotta feeling" des Black Eyed Peas (cliquez sur le titre pour accéder à la vidéo) .
Ça y est, vous êtes dans l'ambiance ? Alors on passe à table !
On commence en douceur
La soirée a bien commencé et vous avez envie que ça continue.
Pour s'en assurer, à table, on va démarrer en douceur et monter en puissance au fur et à mesure.
Afin de réconcilier les amateurs de rouge et les amateurs de blancs, j'ai 2 propositions pour vous. Une qui nous amène dans la Loire et une autre dans le Languedoc.
Avec le Chardonnay 2011 du domaine Le Rocher des Violettes de Xavier Weisskopf, on est sur un cépage classique, mais sur un vin qui reste vif, avec une belle acidité et un joli côté fruité. Moi, avec ça j'aurais envie d'un morceau "old school", rythmé mais pas trop. Mon choix s'est donc porté sur "Under The Bridge" des Red Hot Chili Peppers (cliquez sur le titre pour accéder à la vidéo).
Vous aviez opté pour l'apéro version "envie de danser jusqu'au bout de la nuit" et vous avez envie de rester sur votre lancée ?
C'est le King of Pop qu'il vous faut, "Billie Jean" de Michael Jackson (cliquez sur le titre pour accéder à la vidéo), et un vin rouge du Languedoc à la fois corsé et aérien (oui, oui, c'est possible !) : Figure Libre 2011 du Domaine de Gayda.
L'ambiance de la soirée se réchauffe, les mains commencent à se frôler...
Vous êtes prêts pour la suite !
La température monte
Vous avez apprécié ce démarrage en douceur et vous profitez pleinement de la soirée, mais alors que le plat principal arrive sur la table, vous avez envie de passer à la vitesse supérieure...
Là encore 2 options s'offrent à vous :
Vous êtes d'humeur câline et romantique...
Le Clos Canarelli Blanc 2010, tout en finesse et en complexité, sera une très bonne entrée en matière. Ce vin figurant parmi mes préférés, quel meilleur accord que l'une des chansons incontournables de l'un de mes groupes préférés, "One" de U2 (cliquez sur le titre pour accéder à la vidéo).
Vous êtes d'humeur canaille...
Il vous faut un vin mêlant puissance et sensualité, la cuvée Les Acacias 2010 de Fabien Jouves du Mas Del Périé, et une musique suggestive, "Foxy Lady" de Jimi Hendrix (cliquez sur le titre pour accéder à la vidéo)
C'est moi ou il fait chaud d' un coup ?
On relâche la pression
Nous ne sommes pas encore au dessert et déjà vous ne tenez plus sur votre chaise en imaginant la suite de la soirée.
C'est le moment de relâcher un peu la pression. Ne dit-on pas "Qui veut aller loin ménage sa monture" ?
Pour cette petite pause, rien de tel que le Ruminant des Vignes de Dominique Andiran du Domaine Haut Campagnau (désolée, mais je ne me souviens plus de l'année de la cuvée dégustée).
Un très joli vin oxydatif du Sud-Ouest qui vous étonnera par sa complexité et s'accordera à merveille avec un fromage très affiné.
Et pour aller avec, je pense au titre Knockin' On Heaven's Door des Guns N' Roses (cliquez sur le titre pour accéder à la vidéo) parce qu'avec un tel vin, moi j'approche du "paradis" !
Avant de finir en apothéose
Le repas touche à sa fin, mais vous savez que la soirée ne fait que commencer...
Les plus romantiques d'entre vous choisiront de prolonger la soirée avec le Jurançon Au Capcèu 2011 du domaine Camin Larredya de Jean-Marc Grussaute, un vin moelleux sublime et très aromatique. Avec le Hallelujah de Jeff Buckley (cliquez sur le titre pour accéder à la vidéo) en fond sonore, plus besoin de trouver une excuse pour vous lover dans les bras de votre chéri(e).
Si vous avez envie de quelque chose de plus déjanté, je vous propose des bulles, mais attention, pas n'importe quelles bulles ! Un de mes coups de coeur en Champagne : la Cuvée Petraea XCVII - MMVII de Francis Boulard. Cette cuvée est juste énorme, un plaisir immense en bouche. Le champagne c'est classique, mais cette cuvée ne l'est pas du tout. Elle a un petit plus, un petit soupçon de folie. Et quand je pense au mélange classique/folie, c'est la Bohemian Rhapsody de Queen (cliquez sur le titre pour accéder à la vidéo) qui me vient en tête et ses superbes solos de guitare !
Et c'est comme cela que se finissent pour moi ces VDV #59 placés sous le signe des accords Vin et Musique.
Merci encore à Lolita pour ce thème qui m'aura mise de bonne humeur pour le weekend !
Comme quand il n'y en a plus, il y en a encore, je vous laisse avec un dernier petit clin d'oeil musical : la parodie de "Blurred Lines" de Robin Thicke (morceau que j'adore, même si le clip et les paroles sont très polémiques) par Jordan Vineyard & Winery, intitulée "Blurred Vines"...
http://www.youtube.com/watch?v=19T90ut2JEE
#VDV58 : les vins super-héroïques...avec du Rappu inside
Aujourd'hui nous sommes le dernier vendredi du mois. Place donc aux Vendredis du Vin !
Et ce mois-ci c'est Tom du blog 1098.fr qui préside et a donc choisi le thème. Un thème qui m'a laissée plutôt perplexe au premier abord...
"Vendredi du Vin #58, les vins super-héroïques
[...] Est-ce que pour vous une bouteille est un super-héros à part entière ? Ou peut-être un vigneron ? A moins que vous ne soyez convaincu que le héros de votre enfance – fût-t’il Super Dupont – a une bouteille préférée… Bref, faites vous plaisir !"
(Intégralité de son billet à lire ici : http://www.1098.fr/vendredi-du-vin-58-les-vins-super-heroiques/)
Une bouteille ou un vigneron en super-héros ? Non, ça ne m'inspirait pas plus que ça...
J'en profite cependant pour saluer l'héroïsme de tous ces vignerons qui, sans super-pouvoirs, se battent chaque année contre les aléas climatiques qui mettent à mal leur travail, quand ils ne détruisent pas entièrement leurs vignes...Cette année encore, ils sont nombreux à avoir dû affronter les attaques incessantes de Mère Nature et tous n'ont pas pu ressortir victorieux de ce combat à armes inégales...Mes pensées sont donc avec eux, même si je n'ai pas choisi d'en faire les héros de ces Vendredis du Vin.
Pas de vin ou de vigneron super-héroïque donc, mais un vin que j'aime associé à un super-héros, ça devait pouvoir se trouver pour une troisième participation aux VdV.
Un super-héros avec du caractère
Côté super-héros, je n'ai jamais été une grande fan de comics mais comme certainement beaucoup d'entre vous, j'avais quand même en tête plusieurs super-héros, ne serait-ce que parce qu'ils ont souvent été mis en lumière au cinéma. Il me suffisait donc de procéder par élimination parmi les noms qui me venaient à l'esprit.
1ère évidence : j'avais envie d'opter pour un super-héros plutôt que pour une super-héroïne. Exit donc les Tornade, Catwoman, Wonder Woman et consorts.
Exit ensuite les Superman, Spider-Man, Batman, Captain America, etc...car les hommes en collants et tenue moulante ne m'ont jamais fait fantasmer.
J'ai aussi laissé de côté Hulk et la Chose, un peu trop bruts de décoffrage à mon goût.
Si j'ai hésité un temps entre Iron Man (un peu trop mégalo) et Thor (un peu trop "dieu") c'est en rebalayant les différentes adaptations cinématographiques récentes mettant en scène des super-héros que j'ai soudain eu un flash et jeté mon dévolu sur Wolverine !
La faute en partie à Hugh Jackman mais aussi au fait que c'est un personnage au caractère complexe, auréolé d'un certain mystère.
Me restait donc à trouver le vin que j'allais associer à Wolverine. Et là, la partie n'était pas gagnée !
J'aurais pu partir sur un vin au côté animal. Mais cette association me semblait un peu brin simpliste. Sans compter que le côté animal est loin d'être ce que j'aime le plus dans un vin.
J'ai donc préféré me concentrer sur les traits de caractère que j'associais à ce super-héros.
Solitaire, sauvage, fier...
De la force à l'état brut et un caractère bien trempé...
Mais aussi un personnage complexe, énigmatique, mystérieux, inextricablement lié à son passé...
Une certaine sensualité...
Ça y est, j'avais mon vin !
Ces VdV super-héroïques seront donc l'occasion de mettre un coup de projecteur sur un vin qui a de la gueule, un peu méconnu, mais qui, je vous l'assure, vaut vraiment le détour : le RAPPU.
Le Rappu, un vin corse mystérieux et inoubliable
OK, mais c'est quoi au juste le Rappu?
Petite leçon de prononciation pour commencer. "Rappu" se prononce "Rappou", et veut dire "râpeux".
Dit comme ça, ça ne fait pas rêver je vous l'accorde mais laissez-moi vous en dire plus.
Le Rappu donc est un produit traditionnel de Haute-Corse, et plus particulièrement du Cap Corse.
Un vin authentique qui ne répond cependant à aucune règle car il ne rentre dans aucune appellation. Si la production de ce vin reste confidentielle et s'ils sont peu de vignerons à continuer à en faire, il y a presque autant de procédés d'élaboration que de producteurs. Les cépages utilisés varient, certains le mutent à l'alcool, d'autres non...
Bref, vous l'aurez compris, il est difficile de parler du Rappu "en général", c'est pourquoi j'ai décidé de mettre en lumière le Rappu du Clos Nicrosi à l'occasion de ces Vendredis du Vin.
Le Rappu du Clos Nicrosi
Pourquoi ce choix?
Mais tout simplement parce que c'est "une tuerie" ! Un vrai régal pour les papilles qu'il serait dommage de garder pour soi.
Ensuite, parce que j'aime beaucoup ce domaine et que j'ai enfin eu le plaisir de le visiter cet été, mais nous aurons l'occasion d'en reparler dans un prochain billet.
Pour finir, parce que ses caractéristiques vont très bien je trouve au personnage de Wolverine.
C'est en effet un vin issu d'une terre qui garde un côté sauvage, le Cap Corse.
Un vin mystérieux et complexe, qu'il est difficile de raccrocher à quelque chose quand vient le moment de la dégustation tant il est particulier.
Un vin authentique, élaboré par des vignerons soucieux de perpétuer les traditions du Cap Corse en mémoire des anciens.
Un vin de caractère, mêlant savamment puissance et douceur.
Le Rappu du Clos Nicrosi est élaboré uniquement à partir du cépage Aléatico, un cépage rouge légèrement muscaté que l'on retrouve aussi en Italie.
Sur la bouteille, il est fait mention de "Moût de raisin partiellement fermenté issu de vendange passerillée".
Comment ça se passe exactement?
Tout commence dans les vignes, qui se trouvent aux pieds du village de Rogliano et tout près du village de Macinaggio, sur des sols à base de schistes et d'alluvions.
Au moment des vendanges, qui se font manuellement, les raisins non éraflés sont ramassés dans des cagettes en bois et mis à sécher au soleil dans ces mêmes vignes.
Ce procédé, qu'on appelle passerillage, dure 1 à 2 semaines et permet d'augmenter la concentration en sucre et les arômes.
Suite à ce passerillage, rafles et grains sont dans un premier temps mis en cuve ensemble, d'où le nom de "Rappu". Après un premier pressurage, les rafles sont ôtées et s'en suit une vinification rouge traditionnelle. La fermentation s'effectue naturellement et aucun mutage à l'alcool n'est effectué pour stopper cette fermentation.
Pour finir, afin d'avoir un vin équilibré, un assemblage est réalisé à partir des jus de plusieurs millésimes, sur le principe d'une mini solera.
Et maintenant, place à la dégustation !
La robe d'abord. Assez logiquement elle est sombre, plutôt rouge foncée.
Le nez ?
Une merveille qui vous emporte tout de suite ailleurs. Des pruneaux, une pointe d'épices et un petit quelque chose d'autre que je n'arrive pas à identifier...J'adore !
En bouche, c'est tout aussi complexe et riche.
Là encore on retrouve les pruneaux, les fruits cuits, mais les notes sucrées (c'est tout de même un vin doux) ne l'emportent pas sur l'ensemble. Au contraire, cette première sensation plutôt sucrée s'estompe assez vite pour laisser place à des notes plus amères. On sent les tannins, mais ils restent légers et on est très loin du vin "râpeux". Plutôt un mélange de force et de douceur, tout en finesse et en subtilité, avec une belle acidité. La finale est difficile à décrire (presque salée, ce qui est un peu déconcertant) mais moi ça m'a beaucoup plu, au point de me laisser un sourire sur les lèvres.
Bref, ce vin n'est pas un super-héros, mais il envoie du lourd !
Je vous le conseille plutôt en fin de repas, pourquoi pas avec un dessert à base de chocolat, même si à mon sens il se suffit à lui-même.
Un autre accord parfait, dixit Sébastien Luigi : le Rappu et le cigare. Voilà un accord qui devrait plaire à Wolverine qui est, je crois, un amateur ! Il a en tout cas beaucoup plu à mon cher et tendre.
Le seul défaut de ce petit bijou : sa rareté ! Le Clos Nicrosi n'en produit que 600 à 1000 bouteilles par an.
Alors si vous en trouvez chez votre caviste, n'hésitez plus !
Pour découvrir les autres participations sur le thème des vins super-héroïques, RDV sur la page Facebook de l'événement.
#VDV56 : Mauzac, Ondenc, Prunelart et Verdanel, des cépages du Sud-Ouest à ne pas oublier
Ce mois-ci le président des Vendredis du Vin, Jef Heering du blog http://magnumbalthazar.blogspot.fr/ nous a proposé un thème qui m'a tout de suite plu : "L'Arche de Noé des Cépages rares et oubliés...».
Et la première chose qui m'est venue à l'esprit c'est Gaillac...forcément!
En partie parce que les vignerons que j'ai eu l'occasion de rencontrer jusqu'à présent à Gaillac (Nicolas Lebrun, Virginie Maignien & Patrice Lescarret...) ont tous à cœur de valoriser les cépages autochtones du Gaillacois.
Mais surtout parce qu'à Gaillac oeuvrent 2 ardents défenseurs des cépages "oubliés" qui ont récemment croisé mon chemin : Robert et Bernard Plageoles.
Il y a un mois, j'ai en effet pris plaisir à écouter Robert Plageoles parler avec passion des cépages ancestraux de Gaillac lors d'un colloque sur le vin à Albi et, quelques semaines plus tard, j'ai eu la chance de passer quelques heures en compagnie de Bernard Plageoles au Domaine des Tres Cantous (je parlerai de cette visite dans mon prochain billet).
J'ai donc eu envie pour ces Vendredis du Vin de mettre en lumière quelques uns de leurs vins que j'affectionne particulièrement, à travers 4 cépages : le Mauzac, l'Ondenc, le Prunelart et le Verdanel.
Commençons par le Mauzac, ou devrais-je dire "les" Mauzac car chez les Plageoles, on en dénombre 7 parmi les 14 cépages historiques répertoriés sur le domaine familial : Mauzac rose, mais aussi jaune, vert, roux, gris, noir et cote de melon.
Le Mauzac rose, "le meilleur de tous les Mauzac" dixit Bernard Plageoles, c'est un peu la star du domaine car il est utilisé, avec le Mauzac gris, pour élaborer, selon la méthode traditionnelle gaillacoise, le fameux Mauzac Nature des Plageoles. Un vin mousseux naturel que j'aime beaucoup, tout en légèreté et en finesse.
Son pote le Mauzac vert n'est pas mal non plus. Sur la version 2011, on est sur un vin blanc sec qui mêle des arômes de pomme, de tilleul, mais aussi d'anis. C'est puissant mais ça reste équilibré et très agréable.
Le rouquin quant à lui est utilisé dans 2 cuvées qui m'ont séduite : le Mauzac Roux d'abord, un vin moelleux, aux arômes de pomme au four caramélisée (une vraie gourmandise) et le Vin de Voile. Bon, concernant le dernier cité, c'est sûr qu'il faut à la base aimer les vins oxydatifs de type Xérès ou Vin Jaune, mais c'est mon cas, donc je n'ai pas boudé mon plaisir!
Après le Mauzac, passons à 2 cépages que les Plageoles ont fortement contribué à réhabiliter et qui font désormais partie des cépages autorisés pour l'AOC : l'Ondenc en blanc et le Prunelart en rouge.
Si l'Ondenc ne me séduit pas plus que ça quand il est vinifié en sec, je le trouve bien plus intéressant dans les moelleux et liquoreux.
Et chez Plageoles, je suis une grande fan du "Vin d'Autan" qui est à mes yeux un très grand liquoreux à découvrir absolument. Le 2008 est déjà très bon, mais m'est avis qu'il sera encore meilleur dans quelques années, si bien sûr j'arrive à patienter jusque-là, ce qui n'est pas gagné!
Le Prunelart ensuite. Un cépage rouge tardif qui fait souvent débat, qui divise...
Et c'est aussi le cas du Prunelart de Plageoles, qualifié de vin "martien" par Aurélia Fillon de Bu sur le web. Mais à la dégustation chez les Plageoles, le 2011 m'a plutôt plu donc je vous invite à le tester pour vous faire votre propre avis.
Le petit dernier dont je voulais vous parler est encore moins connu que les 3 autres : le Verdanel. Celui-là je n'en avais jamais entendu parler avant de mettre les pieds chez Bernard Plageoles, mais ce fut une très belle découverte.
Si le Verdanel 2012 est peu expressif au nez, il se révèle original et surprenant en bouche (mais dans le bon sens), avec une acidité maîtrisée.
Voilà, on arrive à la fin de ce billet spécial Vendredis du Vin. N'hésitez pas à aller sur la page Facebook des Vendredis du Vin pour lire les autres contributions.
Mais avant de vous quitter, une dernière suggestion...
Si vous voulez poursuivre la découverte des cépages gaillacois précédemment cités, je vous invite aussi, si vous en avez l'occasion, à goûter leur interprétation sous forme d' eaux-de-vie chez Laurent Cazottes. Ses "Gouttes" de Mauzac Rose et de Prunelart passerillé sont à tomber!