Salut vous !
Ça fait un bail qu’on ne s’était pas parlés (depuis le 11 octobre pour être précise). Plus d’un mois et demi de silence radio donc… mais j’ai quelques excuses ! J’ai dû gérer, en plus de mon job de freelance et des contraintes que ça implique (il faudra que je vous en parle à l’occasion, tiens), un déménagement, une recherche d’appart (après le déménagement hein, parce qu’avant ça aurait trop simple ^^) et un emménagement avec toutes les galères qui vont avec. Là, ça y est, je suis de nouveau « opérationnelle » depuis un peu plus d’une semaine, avec un bureau qui n’est plus envahi de cartons, une connexion internet digne de ce nom et une cave à vins accessible (ça peut toujours servir), mais je n’ai pas encore eu le temps de me pencher sur les billets à écrire pour le blog (gros retard à rattraper, sans compter les mails auxquels il faut répondre… ). Je m’apprêtais donc à passer une nouvelle fois mon tour pour les Vendredis du Vin (je m’étais d’ailleurs excusée d’avance auprès de monsieur le Président, David aka Abistodenas), mais j’ai fini par me laisser tenter à la dernière minute par le thème de ces #VDV71 : le gras c’est la vie !
Ainsi, à l’occasion de ce dernier épisode de l’an de grâce 2014, les vendredis du vin vous convient à partager votre vision, votre interprétation, votre métaphore liquide, de cette admirable organe de plaisir quotidien : LE GRAS.
[…]ce mois-ci, mettez vos cellules adipeuses en émoi, partez en quête de votre grassouillet liquide favori, et capitalisons ensemble, avant que l’hiver ne vienne s’attaquer à nos réserves.
Il faut dire que le gras et moi, on est « copains comme cochons ».
Côté « solide », j’adore la charcuterie (c’est dans mon ADN, je vous rappelle que je suis lyonnaise), le fromage, le beurre mais aussi le foie gras, le saumon (le poisson gras par excellence)… Bref, « tout ce qui fait grossir » vous diront ceux qui font particulièrement attention à leur ligne, mais que voulez-vous les assiettes « diététiques » ça n’a jamais été mon truc (je crois que ça se voit d’ailleurs ^^).
Côté « liquide », je suis loin d’être insensible aux charmes des vins qui laissent exprimer leur côté « grassouillet ». J’emploie le terme « grassouillet », mais quand on parle de gras dans un vin, ça n’a rien à voir avec sa teneur en graisses, saturées ou non.
Le gras dans un vin, c’est ce truc qui vous donne une sensation d’onctuosité en bouche, vous caresse la langue, vous enveloppe le palais, cajole vos papilles comme un doudou…
Visuellement, vous pouvez avoir une idée de la teneur en gras de votre vin, avant même de le mettre en bouche, en remuant légèrement votre verre et en observant les « larmes », vous savez, les espèces de gouttes qui coulent plus ou moins lentement sur la paroi du verre. Plus c’est long, plus c’est…bon !…non, pardon, je m’égare….Plus c’est long, c’est-à-dire, plus les larmes coulent doucement vers le fond du verre, plus le vin sera gras.
C’est la présence plus ou moins importante de sucre et d’alcool dans le vin qui va se traduire par cette sensation de « gras » en bouche.
Comme je le disais plus haut, moi j’aime bien les vins « grassouillets », mais pas n’importe lesquels. Si le gras n’est pas contrebalancé par une certaine fraîcheur et une belle acidité, on a vite une sensation de bouche pâteuse qui prédomine et ça c’est tout de suite moins glamour. Qui a envie qu’un vin lui donne l’impression d’avoir la gueule de bois ?!! Clairement pas moi ! Donc exit les vins « lourdingues » et haro sur les vins qui vous câlinent les papilles sans avoir l’air d’y toucher.
À titre personnel, j’admets un certain penchant pour le Meursault. Certains vous diront que ce vin blanc est parfois « lourdingue » aussi mais je trouve que quand le chardonnay est bien travaillé et le bois pas omniprésent, il a une élégance indéniable. La Bourgogne est décidément une région que je ne fréquente pas assez et pourtant je garde de très bons souvenirs d’un petit séjour à Beaune il y a environ 2 ans et de tout ce que j’ai bu là-bas. Pour revenir au Meursault, cela fait des lustres que je n’en ai pas eu dans mon verre, et j’avoue ne pas avoir retenu les noms de tous ceux que j’ai eu l’occasion de boire mais je me souviens avoir apprécié lors d’un déjeuner à Beaune un Meursault du domaine Chavy-Chouet (en revanche, impossible de me rappeler du nom de la cuvée). S’il y a des amateurs/amatrices de Meursault parmi mes lecteurs, n’hésitez pas à partager vos coups de cœur !
Autre région (on part à Pézenas, dans le Languedoc-Roussillon) et autre bel exemple de vin blanc avec un « beau gras » : la cuvée « Lune Blanche » du domaine Le Conte des Floris que j’ai eu l’occasion de goûter dans différents millésimes lors de mon séjour à Carcassonne pour Millésimes en Languedoc.
Il y a bien sûr plein d’autres exemples de vins au « beau gras ».
Pour les découvrir, n’hésitez pas à retrouver les autres participations à ces #VDV71 sur le thème « Le gras c’est la vie » sur la page Facebook de l’événement ou sur le compte Twitter @vendredisduvin.
Et moi je vous dis à bientôt ! (promis, ce coup-ci, je n’attendrai pas 2 mois avant de revenir ;))